La surmortalité infantile dans trois arrondissements parisiens (12e, 18e et 19e) a été mise en évidence par l’Atelier parisien de l’urbanisme (Apur) lors de la mission d’information sur l’accueil des jeunes enfants. Plus exactement, dans ces arrondissements, la mortalité infantile dépasse d’un point le taux de mortalité parisien, qui est de 3,4 décès pour 1 000 naissances pour la période 2000-2007.
L’explication concernant la surmortalité dans le 18e et le 19e serait liée au manque de suivi et à la précarité sociale. En revanche, le 12e n’est pas un arrondissement dont les habitants sont en situation de précarité ; bien au contraire. Une anomalie statistique ou une défaillance lors de la collecte des données peuvent être en cause.
Source : Le Monde