Plus de 200 000 bébés sont nés dans le monde entier chaque année à la suite de technologies de reproduction assistée (ART). En France, cela a commencé avec la naissance d’Amandine en 1982.
Un rapport estime que 219 000 à 246 000 bébés sont nés en 2002, soit une augmentation de 12% par rapport à 2000, passant d’environ 911 000 à 1 025 000 cycles. Les cycles, sont les cycles menstruels où il y a eu un essai, car cela ne fonctionne pas forcement à tous les coups.
Mais le rapport montre que l’échelle de différence quant à la disponibilité vis à vis des technologies de reproduction assistée suivant les zones géographiques dans le monde, de deux cycles par million d’habitants de l’Équateur à 3688 cycles par million de population en Israël.
« Il existe de grandes variations entre les pays en ce qui concerne la disponibilité et la qualité de l’ART pratiquée », affirme Jacques de Mouzon, qui a présidé le comité international sur la technologie de procréation médicalement assistée. « Il y a plusieurs raisons à cela, comme par exemple, le taux de fécondité, l’âge de la femme ou du père, la couverture d’assurance maladie, l’économie nationale, mais le plus important est certainement l’inégalité dans l’accès aux soins de santé et de ART. »
En 2002, environ 230 000 enfants sont nés par ART. En France, 11 184 bébés en sont issus, pour plus de 53 000 procédures réalisées, soit une hausse de 5 % par rapport à 2000.
C’est un coup de pouce comme un autre afin d’avoir un bébé tant désiré.