Le milieu médical estime qu’une naissaince prématurée intervient avant 37 semaines d’aménhorrée (SA) – donc, grosso modo, avant la fin du 8ème mois de grossesse. Des chercheurs de l’Université de Floride viennent de montrer que le risque de souffrir de problèmes de développement à l’âge de l’école maternelle est plus élevé chez les bébés nés à 34-36 SA par rapport aux bébés nés après ce terme (Source : Medicinenet).
Bien que le risque soit sommes toutes peu élevé (4%), ces chercheurs souhaitent en avertir les obstétriciens américians car, aux Etats-Unis, 70% des naissances prématurées ont lieu entre 34 et 36 SA. La plupart de ces naissances seraient des accouchements provoqués pour des raisons médicales (liées à la santé de la mère ou du bébé). Une partie de ces grossesse pourraient, probablement, être polongées.
Cette question des risques de la prématurité me rappelle une discussion cocasse avec une dame qui me disait, lorsque j’étais enceinte, qu’on peut accoucher même à six mois de grossesse, ce qui lui était déjà arrivé ; c’est sans problème pour le bébé, disait-elle, mais il est vrai que son enfant avait eu un problème de développement, je ne sais quel autre problème par rapport à la formation des testicules etc – bref, elle donnait toute une liste de « détails » après avoir considéré que la naissance grande prématurée était sans problème !!
Il me semble bien qu’en France les médecins prescrivent des médicaments pour stopper les contractions avant les 36SA revolues. Des témoignages ?
Lire aussi : Grossesse : quand est-on à terme ? et
Alors ? c’est pour quand exactement ?
Perso, j’ai commencé le travail à 34 SA. Apparement, ce serait génétique, car il y a eu beaucoup d’accouchement prématuré vers cette période dans ma famille.
Face à ma situation, l’équipe de la clinique a décidé de tenter le salbumol. En cas d’échec du traitement, j’aurais été au bloc car me faire accoucher naturellement allait prendre des jours vu comme c’était parti (travail totalement inefficace, bébé haut face vers le ciel…) et mon bébé commençait à faire de la tachycardie (montée du rythme à 200 lors des contractions, ce qui préoccupait les sages-femmes).
On m’avait dit en gros qu’à ce terme, mon bébé avait toutes ses chances, et que dans le pire des cas, il allait avoir un démarrage respiratoire laborieux.
Finalement, le salbumol, après 30 mn s’est enfin décidé à faire effet, et j’ai fait la canapette jusqu’à ma césa prog prévue à 39 SA, et mon fils a quand même souffert d’une détresse respiratoire.
Tout-à-fait d’accord :
C’est très très rare en France, d’aborder les conséquences de la prématurité. beaucoup de mamans se sentent -à tort- « responsables » de la naissance prématurée de leur enfant, et les médecins sont embarrassés eux-aussi. Autour de moi, il y a comme un tabou sur le sujet, alors que je vois moi aussi souvent -assez souvent- des gens vanter les mérites d’une grossesse qui est allée jusqu’à 8 mois (« c’était bien suffisant ») voire moins. Bizarre cette mode. comme si 9 mois, « c’était bien de trop ».
Patricia : attention, après 8 mois, Bébé n’est plus prématuré. Justement, les gens confondent souvent bébé « à terme » (on dirait « mûr », comme un fruit !) à 8 mois et à terme – le « véritable » terme de 9 mois ! (jen parlais dans la note que j’ai cité dans ce billet).
Or, ce n’est pas parce que bébé n’est plus préma qu’il n’a pas besoin du dernier mois ! vous avez raison, il y a en qui pensent que 8 mois suffisent, dans mon entourage c’était le cas de mon coiffeur et… de ma belle-soeur 🙂