Un communiqué de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) rappelle la contre-indication médicale des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) pour les femmes enceinte – à partir du 6ème mois de grossesse -. Et peu importe leur voie d’administration. Ces médicaments sont généralement utilisés pour lutter contre certaines infections courantes : fièvre, douleurs dentaires, mal à la gorge, les otites, les maux de tète, etc. Il faut donc y faire très attention. Les conséquences peuvent être dramatiques – risque de décès du foetus ou du nouveau-né -.
Tous les AINS sont concernés, y compris l’ibuprofène et autres molécules, ainsi que l‘aspirine pour une posologie supérieure ou égale à 500mg/jour. Et quelque soit le mode d’administration : gélules, pommade, gel. De plus, certains de ces médicaments sont disponibles sans ordonnance. On évite donc l’automédication quand on attend un enfant. Une information avait déjà été diffusée en 2003 pour alerter les femmes enceintes. La vigilance reste donc de rigueur.