Je ne sais pas comment ça se passe chez vous, mais chez moi les enfants ne cessent de grignoter l’espace de Papa-Maman. Nous avons aménagé une salle de jeux pour eux (attenante au salon) mais la plupart du temps elle est inoccupée en faveur du salon et du bureau. J’espérais naïvement que le bureau pourrait rester un refuge, où l’on aurait pas à ranger de petits jouets toutes les 30 secondes. Quelle illusion !
Ma fille a aménagé en dessous du bureau sa maison préférée ; même quand elle est à l’école, voitures et poupées y dorment !
J’ai l’impression que plus les enfants grandissent, plus ils s’étalent. On dirait qu’il marquent leur territoire… Mais est-ce que moi je vais mettre mes affaires dans leurs chambres ?!
J’ai discuté de ce problème avec une amie qui m’a dit avoir trouvé une solution : elle avait défendu à ses enfants de sortir les jouets de leur chambres ou autre espace qui leur était attribué. ça a été dur au début, mais finalement elle a eu gain de cause…
Vous voyez autre solution, vous ?
Je ne saurais donner de sages conseils, moi qui subis le même étalement des jouets dans le séjour, et qui ait encore dans mon lit pratiquement toutes les nuits mon petit bout de 10 mois 1/2. A notre décharge, il manque une pièce pour le nouveau bébé, alors ses affaires sont réparties un peu partout.
Et ça va durer, car par exemple bien souvent au moment de mettre le couvert le soir il faut virer de la table de la salle à manger notre grande de 16 ans qui y fait ses devoirs. Cette grande là a tendance à semer dans le séjour ses affaires que je vais régulièrement déposer sur son lit…
ici pas mieux. Mon fils a 12 mois et tous ses jouets ou presque (parce que vu le nombre, on pourrait se noyer dans les jouers) sont dans le salon.
J’avoue que ça m’irrite souvent mais que faire ?
J’estime pour le moment que mon fils est trop petit pour jouer seul dans sa chambre. Sa chambre est à l’étage avec une barrière en bas et en haut de l’escalier. Donc s’il se blessait, le temps que j’entende les pleurs et que je monte, ça ne me parait pas possible. Donc je me résigne à avoir ses jouets partout dans le salon. Par contre, on a limité l’espace de « rangement » à son parc. Comme il n’y va plus depuis qu’il marche, on mets tous ses jouets dans le parc, d’une c’est rapide pour ranger, deux c’est accessible pour lui, certains jouets passent entre les barreaux et trois parfois il aime qu’on mette dans son parc avec tous les jouets.
Mon fils de 15 mois a la plus grande pièce de la maison et il n’y restera pas jouer si nous ne sommes pas à ses côtés.
Impossible pour moi quand je le garde le matin de me mettre devant l’ordinateur : il a besoin d’échange et de présence.
Je m’y suis faite et je vais dans sa chambre avec un livre et il joue a mes côtés.
Et si je suis dans le salon, il y sera aussi 🙂
merci pour ces commentaires !
Angèle, je suis d’accord, quand la chambre est en haut, le petit a des circonstances atténuantes… en revanche, quand elle est en bas et que la porte est ouverte … que dire de mes enfants qui s’approprient MON bureau même quand je n’y suis pas ?!
Ici même problème, par contre j’ai délimité son espace où sont stockés ses jouets (pour la plupart dans la salle à manger) avec des dalles en mousse. Comme ca, c’est clair pour lui.
Pour ce qui est de s’approprier mon bureau, j’ai pas de pièce à part comme Eliza, mais travaillant à mon domicile, je me suis aménagé un coin bureau dans la maison pas très loin de la salle à manger, et heu, il est hors de question qu’il se l’approprie même si parfois il essaie en y grimpant sur la chaise et sur le bureau… On détourne son attention, mais combien de temps cela va marcher ?!? 🙂
Après, on peut peut-etre regarder du côté de la méthode montessori pour responsabiliser l’enfant par rapport à ses jouets, à son espace de jeux. c’est à voir … 🙂
Petit Garçon n’a pas encore sa chambre, tous ses jouets sont dans la grande pièce qui nous sert de salon – cuisine – salle à manger – bureau – salle à langer – atelier… et au milieu de laquelle trône un magnifique parc de presque 9 m2 recouvert de tapis de gym. Et où croyez-vous que Petit Garçon ne veut plus aller depuis qu’il sait bien marcher ? Dans le parc justement ! Alors peut-être qu’Eliza devrait essayer de mettre son bureau dans un parc ?
Le parc nous sert en fait de grand coffre à jouets. Mais Petit Garçon préfère souvent jouer du tambour sur un gobelet avec une cuillère en bois de la cuisine ou s’amuser avec le mètre de bricolage et pas vraiment avec ses jouets. Peut-être parce qu’il nous voit utiliser tout ça sans lui alors que je monte rarement des tours de cubes quand il est occupé à autre chose. Les enfants cherchent à imiter. Alors peut-être qu’effectivement si tu commences à mettre tes affaires dans leur chambre eux aussi c’est là qu’ils mettront leurs jouets ?
Pour le moment ça ne me gêne pas que ses affaires s’étalent un peu partout (c’est bizarre d’ailleurs, je suis moins tolérante avec son père…). Mais quand Bébé 2 va arriver cet été il faudra faire attention à ce que les jouets avec petites pièces dangereuses soient bien hors de sa portée, c’est là que ça va devenir difficile je pense… Comment font les parents dans ce cas ? Vigilance ? On supprime les jouets risqués de l’aîné ? A 2 ans l’aîné peut-il comprendre le danger ?
J’ai une collègue qui a adopté une solution radicale : chaque soir, elle demande (ou plutôt « demandait » car visiblement ça marche) aux enfants de ranger. Ce qui traîne encore, elle le met dans un sac « poubelle recyclage » (chez nous ils sont transparents avec un lien jaune). Et le matin, les enfants voient leurs jouets dans l’entrée prêts à être jetés. Les 2 premières fois ils se sont empressés de les ranger. Puis ils ont compris l’astuce et n’ont pas fait l’effort de ranger avant de partir à l’école alors la maman a caché le sac au grenier et le soir elle a prétendu l’avoir jeté. Depuis ils « débordent », mais ensuite ils rangent. Et ça fait déjà un mois. Mais bon, ils sont « grands » : 4 et 6 ans. Je ne suis pas sûre que mon bonhomme comprendrait la « menace » (et le terme m’ennuie, mais peut-être que je changerai d’avis dans quelques années : si la maternité m’a bien appris une chose, c’est à ne pas juger trop sévèrement les choix éducatifs des autres parents…).