Vers l’augmentation des procréations assistées ?

Photo Pour le moment, la baisse de la fertilité des hommes et l’augmentation de l’âge des femmes lors de leurs première grossesse n’influencent que très faiblement le nombre des enfants par femme. C’est une des conclusions d’une étude de l’INSERM, rendue publique très récemment.

Les chercheurs ont réalisé un modèle comprenant plusieurs facteurs, permettant d’évaluer le taux de natalité si la baisse de la fertilité masculine se poursuit et si l’âge moyen des femmes continue d’augmenter.

 » Le nombre d’enfants par femme passerait de 2,00 à 1,92 si la fécondabilité diminuait de 15 %. Et ce nombre passerait à 1,77 si toutes les femmes reportaient leur première grossesse de 69 mois, soit près de six ans. L’âge moyen à la maternité (tous rangs confondus) serait alors de 33 ans. »

Cependant, la procréation sera plus difficile. La baisse de 15 % de la fécondabilité entraînerait un bond de 73% d’éligibilité à la procréation médicalement assistée.  Le report de 69 mois  pour le premier enfant entraînerait une hausse de près de 80 % d’éligibilité à la procréation médicalement assistée. Plus d’un couple sur cinq serait alors concerné contre un peu plus d’un sur 10 (11,6 %) pour la population initiale.

Non seulement que cela entraîne un coût important pour la société, mais en plus cette étude rappelle que les techniques de procréation assistée ne sont pas très efficace si l’âge est avancé.

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