Un jour arriva où mon fils a accepté d’aller au pot (je le lui avais demandé maintes fois auparavant mais il n’était pas chaud), tout content, avec un doudou. Sans résultat, mais au moins le pot avait été enfin apprivoisé : avant, Bébé se levait dès que je le mettais sur le pot, on aurait dit que je l’asseyais sur des clous.
Mais ce que j’ai n’ai pas prévu lorsque j’ai décidé d’accompagner Bébé pour qu’il devienne propre, c’est que j’aurai moins de temps pour cette tache que lors du passage à la propreté de la grande soeur. Me retrouvant avec les deux choupinets à garder, amuser et séparer (lors des bagarres récurrentes), j’étais assez épuisée pour guetter les envies de mon fils.
Du coup j’ai remis la couche en disant à Bébé de demander à aller au pot s’il en a besoin (pour ses selles). Erreur, puisque mettre la couche empêche le passage à la propreté.
Avec ce flou, Bébé a régressé : il s’est mis à faire ce qu’il ne faisait jamais avant, c’est à dire ses selles sans rien dire, voire en niant, et même dans le bain, à la piscine (heureusement pas dans l’eau et, en voyant son expression, je découvrais vite le pot aux roses) ou lorsqu’il était tout nu. Je me fâchais surtout parce qu’il ne le disait pas, alors qu’il savait pertinemment ce qu’il faisait (il l’annonçait d’ailleurs plusieurs mois avant).
Bref, c’était un peu la catastrophe sans que je puisse me résigner à attendre l’été prochain…
Lire aussi : Propreté : premier épisode.