Souvenirs du lien…

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Boite J’avais envie de vous parler de mon expérience nipponne et d’une coutume que je garderai pour tous mes enfants.

Tout d’abord voici ce qui m’est arrivé :

Bébé-chan est né un lundi matin et je devais quitter le centre de naissance le samedi suivant. Ce qui fait quand même 6 jours comparé aux 3 pauvres jours en France dans une maternité. Donc me voila au centre, ce devait être le jeudi ou vendredi, j’étais dans ma chambre et je devais changer Bébé-chan. J’ouvre le body, commence à ouvrir la couche et là un petit bout marron foncé tombe du haut de la couche, petit bout tout dur…

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Vous l’aurez sans doute compris : il s’agissait du bout de cordon ombilical qui était tombé. En voyant ça, toute nouvelle maman que je suis, je me mets direct à paniquer : “mon bébé a un problème” ! Je prends mon bipeur-sage-femme et commence à biper comme une malade. Sur ce une sage femme arrive, regarde ce qui était pour moi un drame, puis un grand sourire se lit sur ses lèvres et elle part fouiller dans le grand sac qu’on m’avait donné à mon l’arrivée, contenant tout ce dont j’avais besoin pour mon séjour, elle en ressort une petit boite en bois (celle de la photo)…. et en fin de compte cette petite boite, préalablement remplie de coton, sert à garder bien précieusement le bout de cordon pour que l’on puisse se rappeler, Bébé-chan et moi, toute notre vie ce fameux lien qui nous a uni durant 9 longs et magnifiques mois.

Il s’agit là d’une des multiples coutumes japonaises que j’appliquerai pour les frères et sœurs de Bébé-chan car je trouve que ce lien fut le plus inexplicablement fort que j’ai connu. Et je me surprends de temps en temps à regarder cette petit boite pas si banale que ça…

Un commentaire

  1. Moi aussi, j’ai gardé le bout de cordon de mon bébé, ainsi que la pince de clampage.
    J’ai aussi toute sorte de petits souvenirs, comme son bracelet, son bonnet en jersey avec encore les croûtes de sang dessus (je sais bien que c’est le mien vu qu’il est né par césarienne, mais je n’ai pas voulu le laver), la pancarte qu’il y avait au-dessus de son berceau, le tout rangé précieusement dans une boîte avec le t-shirt marqué « j’arrive en septembre » que j’ai porté en attendant mon petit gars !

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