La rééducation du périnée est une étape clé pour notre vie de femme après l’accouchement. Au cours de la grossesse et de l’accouchement par voie naturelle (surtout), le périnée est mis à dure épreuve. Il ne faut donc pas le négliger. Mais quelle barbe ! Eh oui, se lancer dans des scéances de rééducation après 9 mois de grossesse, de longues heures d’accouchement et l’arrivée de bébé, à tendance à décourager la nouvelle maman. Surtout que l’on est assez fatiguée. Cependant, quelques scéances de rééducation permettront d’éviter des problèmes ultérieurs, dont les plus courants et les plus génants pour nous, les fuites urinaires. Comment ça se passe ? Lors de la vivite post-natale, votre médecin va évaluer l’état musculaire de votre périnée. Il pourra donc vous prescrire, si nécessaire, quelques scéances de rééducation. Généralement 10 scéances, qui sont remboursées à 100 % par la sécurité sociale. Rééducation passive, active, avec sonde ou manuellement ? Voici quelques pistes pour vous y retrouver.
Les scéances de rééducation peuvent être faites avec une sage-femme ou avec un kinésithérapeute. Pour ma part, j’ai préféré choisir la sage-femme.
Il existe différentes méthodes de rééducation. Les deux plus connues sont :
La rééducation manuelle. Elle est réalisée par un toucher vaginal avec un ou deux doigts par le thérapeute. L’avantage de cette méthode, est la prise de conscience de la femme de la localisation interne de son périnée.
La rééduction avec une sonde qu’il faut introduire dans le vagin. Cette sonde est reliée à un ordinateur, qui permet à la maman de voir à l’écran la contraction des muscles. Plusieurs exercices sont proposés pour apprendre à bien contracter son périnée. Il faudra répéter l’exercice seule. Jusqu’à ce que les résultats obtenus par la maman soient satisfaisants. C’est cette méthode que j’ai pu tester lors de ma deuxième grossesse.
Il existe aussi des exercices à faire soi-même. Je pense qu’ils ne remplacent en aucun cas quelques scéances de rééduction, mais peuvent être un bon complément. Le plus connu, le « stop-pipi ». Serrez comme pour retenir l’urine et maintenez le muscle contracté pendant plusieurs secondes. Les autres muscles, abdominaux et cuisses, doivent être relachés.
Dernier conseil. Ne vous lancez pas dans des exercices abdominaux, pour retrouver un ventre plat, avant d’avoir effectuer votre rééducation. Cela risquerait d’aggraver l’état du muscle périnéal et d’entraîner la descente de l’utérus.