Cela s’est passé en décembre 2002. Un bébé né en état de mort apparente avait finalement été réanimé, après 25 minutes d’efforts, son cerveau n’ayant pas été irrigué durant une demi-heure.
L’enfant est depuis lourdement handicapé. Ses parents avaient alors décidé d’attaquer l’hôpital d’Orange, où ces faits se sont déroulés.
L’hôpital a été condamné pour acharnement thérapeutique, une décision qui serait une première en France.
La part de la faute commise par l’hôpital dans les handicaps développés par l’enfant, qui serait atteint en outre d’une maladie génétique rare, est encore soumise à expertise. Cette expertise en cours déterminera le montant des réparations financières que l’hôpital devra verser. Les parents réclament un minimum de 500 000 euros.
Est-ce l’hôpital aurait du faire signer aux parents une attestation qui décharge la responsabilité de l’hôpital concernant les conséquences de la réanimation ? Car aussi bien, si le bébé était mort, les parents auraient pu attaquer l’hôpital parce qu’il n’a pas tout fait pour sauver l’enfant…
Source : L’Express.
Une question éthique pas facile à résoudre.
En même temps, il faut savoir être raisonnable, au bout de 30 minutes sans oxygène, le cerveau est foutu. Déjà, en 3 minutes, les premières cellules se détruisent, alors au bout de 10 fois plus de temps…
Je connais une maman dont le bébé est né en état de mort apparente, il ont essayé 15 minutes avant d’arrêter car au-delà, il savait que c’est un légume qu’il ressuciterait !
Ce qu’il faut dans ces cas-là, c’est bien expliqué aux parents l’enjeu, si personne n’a pris le temps de leur demander leur avis sur les risques, ce qui semble le cas puisque le gynéco leur avait annoncé le décès de l’enfant, il y a manquement à l’éthique.