C’est une gentille maman qui a abordé le sujet quand je vous parlais du vaccin concernant le BCG qui n’était plus obligatoire. Au début, n’ayant jamais entendu ce terme je me suis demandée ce que cela pouvait bien être. Avec un nom sonnant comme « flemmingite », ça ne fait pas vraiment sérieux même si je ne remets en aucun cas en doute la parole de cette maman concernant l’existence de cette maladie.
J’ai donc effectué quelques recherches pour en savoir plus au sujet de cette maladie, et voici ce que j’ai pu trouver :
« Les maladies nommées Bécégites sont les effets secondaires du vaccin appelé BCG, les bécégites sont habituellement localisés, bénignes et ne nécessitent pas de traitement :
– Apparition d’un érythème, d’une papule ou d’une ulcération au point de ponction, avec cicatrice dans les suites ;
– Ulcération cutanée persistante ;
– Adénite inflammatoire (inflammation du ganglion axillaire du coté du bras vacciné), parfois importante ou suppurée (fréquence : 0,2 à 4,0 pour 1 000 vaccins) ;
– Formation de cicatrices chéloïdes inesthétiques (cicatrices formant une boursoufflure)
C’est lorsqu’il préexiste un déficit immunitaire que s’observent des complications plus graves.
– Bécégite disséminée : La bécégite disséminée est une complication très grave, parfois mortelle, survenant dans un tiers des cas chez des enfants présentant un déficit immunitaire combiné sévère (DICS); le nombre total de bécégites disséminées est estimé à une douzaine de cas par an en France. La bécégite s’observe le plus fréquemment chez des enfants vaccinés avant l’âge de 6 mois, voire d’un an.
Un enquête parrainée par l’Union internationale contre la tuberculose et les maladies respiratoires, a permis de répertorier 10 371 complications à la suite de 1,5 milliard de vaccinations par le BCG chez des adultes et des enfants.
La complication la plus grave du BCG est l’infection disséminée par le BCG, qui est enregistrée chez trois vaccinés pour un million et était fatale chez 0,02 vaccinés pour un million en raison de déficits immunitaires.
On peut observer d’autres complications, non directement infectieuses, d’ordre immunitaire ou autre. »
La forme la plus courante de cette maladie étant une ulcération comme sur la photo, le conseil le plus souvent donné est d’attendre que la cloque se perce seule et de nettoyer tous les jours sans oublier d’y mettre un pansement pour éviter les frottements.
J’ai également pu trouver le témoignage d’une maman mettant des cataplasmes d’argile verte ce qui a eu l’air de bien fonctionner.
Ma fille, alors agée de 6 ans, a bénéficiée du vaccin BCG par la PMI,en décembre 2002,elle a eu une bécégite..cela fait maintenant 7 ans qu’elle cache cette « boursouflure » car on ne peut pas parler de cicatrice…elle ne mets jamais de petits maillots à bretelles, ne va jamais à la piscine,ni à la plage car elle est trop complexée, c’est une souffrance morale..car il y a en plus les moqueries…J’attends avec impatiente une chirurgie réparatrice mais elle n’a que 13 ans.