A l’occasion de la semaine nationale de la thyroïde, j’ai appris que les déréglements de cette glande peuvent concerner aussi les bébés, dès la naissance. Or, j’aurais dû le savoir plus tôt car mes deux enfants ont eu le dépistage à la naissance ! (par le prélèvement de sang du talon le 3ème jour après la naissance).
Chez le nouveau-né, il s’agit de l’hypothyroïdie congénitale qui affecte 1 naissance sur 3 500. Elle fait l’objet d’un dépistage systématique à la naissance, ce qui a amélioré le pronostic des enfants qui en souffrent, notamment sur le développement mental et la croissance. Le traitement précoce permet un développement normal de ces enfants.
Sans traitement, l’hypothyroïdie congénitale est responsable de retard mental, nanisme et retard global de développement. Cette maladie est lié à la production insuffisante d’hormone thyroïdienne par la glande thyroïde. Dans la plupart des cas, cela est dû à une malformation de la glande. Mais un défuat de production d’hormone ou, plus rarement, le manque de iode dans l’alimentation de la mère pendant la grossesse, peuvent causer cette maladie.