La réponse est oui, suivant une étude récente. La position verticale, ou marcher, s’agenouiller, s’accroupir, etc, faciliterait l’accouchement. Ces positions permettraient même de réduire d’une heure environ la première phase de travail, et aideraient la femme à mieux supporter la douleur.
Alors ma question va de soi. Qui a accouché debout ? Ou dans une autre position qu’allongée ? Car de nos jours, la position préférée des praticiens, est allongée ! Ce qui ne facilite pas du tout la descente de l’enfant, et l’ouverture du col. Rester allongée pendant des heures à attendre que le col s’ouvre n’est donc pas forcément la bonne solution pour les futures mamans.
Pourtant la position debout n’est pas beaucoup pratiquée en France et très peu proposée par les praticiens. Ou alors il faut vraiment que la maman demande aux sages-femmes de se mettre dans la position qu’elle souhaite et surtout qui la soulage.
Les auteures de l’étude expliquent cet effet par plusieurs mécanismes. La position debout permettrait, à la tête du bébé de descendre plus facilement, au bassin de s’agrandir légèrement, aux contractions d’être plus fortes et donc plus efficaces.
Concernant la douleur, la position verticale ou la position assise ou accroupie sont des positions plus confortables pour la femme. Elles réduisent la pression sur les nerfs de la colonne vertébrale. Et très important aussi, une femme qui adopte les positions dans lesquelles elle se sent le mieux, à le sentiment de mieux contrôler son corps et est donc davantage active de son accouchement.
Pour information, la position debout pour l’accouchement est une position déjà largement pratiquée dans les autres pays…
j ai accouche assise. mais durant tout l accouchement je changeais souvent de position : assise debout a 4 pattes…
Moi, j’ai un horrible souvenir d’être restée allongée ou semi-allongée pendant 12h !!!!
et pour le 2nd j’aimerai pouvoir être debout et marcher. Espérons que d’ici à ce que je le mette en route, les mentalités changent un peu !
Pour mon deuxième, j’ai accouché à quatre pattes. Cela s’est super bien passé. J’avais fait un projet de naissance et j’avais essayé plusieurs positions avant avec ma sage-femme et pendant mes cours de chant prénatal. Pendant l’accouchement, j’ai essayé de me mettre debout aussi, mais ce n’était pas facile, je ne savais pas vraiment comment me mettre à l’aise.
Sinon, je pense qu’il ne faut pas oublier que les chiffres en France sont étroitement liés au fait que la plupart des femmes accouchent sous péridurale, ce qui ne laisse pas beaucoup de choix de position. D’ailleurs, une de mes copines a voulu accoucher sur le côté, alors la sage-femme lui a dit: Remettez-vous sur le dos, sinon je ne sais pas comment tourner la tête du bébé. Ma copine était surprise quand sa sage-femme libérale lui a dit après que ceci n’est pas nécessaire quand on n’accouche pas sur le dos ! En tout cas je souhaite à tout le monde de se retrouver face à des sage-femmes et médecins qui permettent aux femmes de se laisser guider par leur instinct lors de l’accouchement.
J’ai accouché accroupie ! Les bras suspendus à des anneaux – comme au cirque ! – ce qui a considérablement aidé la force de traction/la poussée. Sans péridurale.
Et pendant tout le travail j’ai été assise sur le ballon, debout, marchant, accroupie ou sur le côté. Cela a duré 15 heures. J’en garde un souvenir sportif, concentré et ému !
Etre allongée m’était insupportable: douleur ingérable. Je m’étais bien préparée à écouter mon corps.… et la verticale est venue naturellement. Elle s’est même IMPOSEE.
Les sages-femmes de ma maternité m’ont vraiment encouragée, elles ont l’habitude et c’est pourquoi nous avions choisi cet hôpital. Bien sûr qu’il n’y a que dans les pays occidentaux qu’on accouche allongée – quelle hérésie ! – c’est tellement plus commode pour voir et prévoir, du point de vue médical. ;o(
Alors j’encourage toute femme enceinte à se renseigner et à se préparer avec une sage-femme à l’esprit ouvert.
Car si nous, nous ne « savons » pas accoucher… notre corps sait ! Ecoutons-le, préparons-le. Que ce soit avec ou sans analgésique.
Je suggère une excellent ouvrage, conçu comme un guide de voyage. Ecrit par une sage-femme canadienne Isabelle BRABANT: « Vivre sa grosssesse et son accouchement, pour une naissance heureuse »
Voilà, bon vent à toutes et à tous, caroline
Moi j’ai eu la chance d’accoucher dans une maternité respectueuse des souhaits des mamans, j’ai donc pu accoucher dans la seule position supportable pour moi : le 4 pattes.
Cette liberté m’a permis de gérer la douleur sans grande difficulté et sans péridurale.
Pour ma part, c’était à 4 pattes !
Il faut dire que nous avions choisi une clinique très respectueuse des souhaits des parents, les Bluets, à Paris.
Résultat, je garde un super souvenir de l’accouchement : dans l’intimité avec une sage femme, qui m’a guidée pour ces heures cruciales, en me proposant de travailler assise sur le ballon, accroupie sur le lit avec un drap à tirer par les bras (pour soulager le sacrum), puis allongée sur le côté (j’avais demandé une péridurale mini-dosée), et enfin l’expulsion à 4 pattes.
Franchement, pour le prochain bébé, je veux tout pareil, et même sans péridurale (j’ai la chance d’accoucher vite !).
A quand l’arrêt définitif de la position classique ?
Franchement les filles je suis super contente de voir que pour beaucoup d’entres vous, la position de l’accouchement était différente que celle que l’on vous impose. Pour ma part, pour mon premier accouchement, la catastrophe. Déclenchement par perfusion + allongée dans le lit + péridurale et tout cela sans me demander mon avis. Malheureusment à ce moment là, j’étais un peu trop jeune et mal préparée (23)pour m’imposer face aux sage-femmes et vous devinez de quelle façon cela c’est terminé = césarienne. Pour mon deuxième c’était dix fois mieux. J’ai pu beaucoup bouger au début. Mais je crois qu’effectivement Silvia a raison pour la péridurale. Une fois que l’on me l’a installé, on m’a demandé de resté allongé. Mais j’ai quand même pu me mettre dans différentes positions quand celle-ci faisait moins effet. Je sais que dans quelques maternité il existe la péridurale déambubatoire. Je vais essayer de faire des recherches car je pense que c’est pas mal. En tout cas j’espère que pour les mamans qui vous liront, elles prendront exemple sur vous, des femmes qui sont actives de leur accouchement. Bravo les filles.
J’ai accouché accroupie, swur un tabouret d’accouchement. Ca m’a bien aidée en fin de travail !
Pour ma part, je garde un plutôt bon souvenir de l’accouchement de mon fils : n’ayant pas perdu les eaux (la poche était intacte jusqu’à
l’expulsion), j’ai pu rester à la maison assez longtemps. Du coup, j’ai géré cette phase à l’instinct. Rester allongée était insupportable. A 4
pattes, debout, accroupie, j’ai alterné pendant 4 à 5h qui m’ont semblé passer très vite. Une fois à la maternité, j’étais à 5-6cm et j’ai demandé
la péridurale (surtout parce que j’appréhendais l’expulsion) et là effectivement, la position allongée m’a été imposée. J’ai peut-être eu de la
chance, cela n’a pas ralenti la fin de la dilatation et j’ai pu pousser correctement car l’anesthésiste avait fait attention à ne pas faire une
péri trop forte.
Pour ma 2ème, qui va naître bientôt, j’aurais aimé pouvoir aller dans une maternité réputée plus ouverte aux méthodes naturelles, notamment pouvoir pousser en étant autrement que sur le dos. Mais la réalité c’est qu’on a peu de choix quand on habite en dehors des grandes agglomérations.
Pour celles qui ont la chance de ne pas perdre les eaux dès le début, je leur conseille de rester au maximum à la maison. L’environnement familier
me semble important pour vivre détendue la phase de travail et ainsi le rendre plus efficace. De plus, avez-vous pensé au bébé? Sans péridurale, il bénéficie lui aussi des anti-douleurs que la maman fabrique naturellement. Avec la péri, surtout posée dès 3cm de dilatation, lui n’a droit à rien! Même si on ne peut savoir ce qu’il ressent, il doit vivre moins bien la phase d’expulsion…
Félicitation à toi Guylaine pour être arrivé à la maternit avec déjà un col à 6 cm. Pour mon deuxième, j’ai fait un peu comme toi. Je suis restée à la maison un maximum de temps. J’ai pris une douche. J’ai monté les escaliers au moins dix fois, car j’avais très peur que mes contractions s’arrêtent…c’était le dernier jour avant mon déclenchement et donc une césarienne. Je suis arrivée à la maternité car j’avais très mal, mais je n’étais pas beaucoup dilaté…j’ai donc attendu dans ma chambre toute seule comme une grande, mais franchement la maison c’est mieux. Ensuite j’ai aussi demandé une péridurale quand j’étais ouverte à 6 cm car je n’arrivais plus à gérer la douleur et ayant eu déjà une césarienne ils n’ont pas voulu attendre plus longtemps. Par contre j’ai eu un dosage très bien fait, je sentais encore un peu mes jambes, et j’ai pu contrôler ma poussée. C’est plutôt bien. Un beau bébé est né ensuite…. Pour le troisième je pense attendre aussi à la maison le plus longtemps possible…
Je peux compléter mon témoignage, ayant accouché de mon 2ème bébé il y a 10 jours. On m’avait dit que pour une même femme les grossesses et accouchements pouvaient être différents, et bien je confirme. Alors que je n’avais pas eu de contractions pour mon 1er jusqu’à la veille de l’accouchement, j’en ai eu beaucoup pendant les 3 derniers mois de ma 2ème grossesse. Comme j’ai accouché cette fois en un temps très court (contractions vraiment douloureuses vers 22h, perte des eaux à 23h45, naissance à 2h), je me dis que mon utérus avait dû bien s’entraîner… J’ai également découvert le niveau de douleur une fois la poche rompue, et les supporter pendant 2h m’a suffit. Je comprends très bien que dans ces circonstances on puisse craquer et demander la péridurale à 3 cm de dilatation, surtout pour un 1er. Pour conclure en revenant au sujet initial de la discussion, je suis on ne peut plus convaincue que pouvoir rester debout et bouger pendant le travail facilite nettement celui-ci: je suis passée de 2cm à 10cm en 1h de temps…