Je vous ai parlé il y a quelques temps de l’augmentation du nombre de césariennes en France, et de l’humanisation de ce geste médical qui commence à voir le jour. J’ai pu constater dans les commentaires de nos lectrices, que beaucoup ont subi une césarienne ou risquent d’en avoir une lors de leur prochain accouchement.
J’ai donc décidé d’aborder différents points sur la pratique de la césarienne en France : qu’est-ce qu’une césarienne ? Dans quel cas est pratiqué cette opération ? Comment se préparer à l’intervention ? etc. J’espère que nos lectrices trouveront toutes les informations dont elles ont besoins. Peut-être avez-vous des suggestions ?
En France, il y a environ 750 000 naissances par an. Le taux moyen national de césariennes en France avoisine les 20 %. Ce sont donc 150 000 femmes qui accouchent annuellement par césarienne. L’une des interventions les plus pratiquée en France, après la chirurgie de la cataracte !
Il existe deux cas de césariennes : celle qui est programmée et celle d’urgence. Et tout les oppose. Pour le premier cas l’organisation de cette opération se déroule dans le calme, généralement vers la fin de grossesse, entre la future maman et le praticien. Des explications lui sont fournies pour que la césarienne soit bien vécue. Pour le deuxième cas, la situation de la future maman est beaucoup moins confortable et beaucoup plus difficile à accepter. Cette éventualité peut concerner toutes les femmes supposées accoucher par voie basse. Il faut donc s’y préparer….ce que je n’ai pas fait pour l’arrivée de mon premier enfant, pensant que, malgré un déclenchement, tout devait se passer comme je l’avais imaginé : un accouchement par voie naturelle. Mais malheureusement le déclenchement n’a pas marché, mon col ne s’est jamais ouvert et une césarienne a du être envisagée. Pas le temps pour les explications. de la part des chirurgiens.. J’ai eu beaucoup de mal à l’accepter et à m’en remettre. Après un petit travail sur moi-même, j’ai accepté cette opération et cette cicatrice. Mais j’aurais du me préparer ou au moins envisager la possibilité de cette intervention…
Ma prochaine note : Mais qu’est-ce que réellement une césarienne ?
Source photo : Wikipedia
Mon accouchement s’est passé par voie basse, sans difficultés… mais je me rappelle avoir pensé aux probabilités d’avoir une césarienne ou les forceps.
Je comprends que cela puisse être difficile… et je ne sais pas si, à ce moment là, les équipes médicales expliquent bien aux parents ce qu’il se passe ?
A la préparation, en tout cas, je me souviens d’une sage femme expliquant qu’il pouvait y avoir un décalage entre la naissance fantasmée et la naissance réelle (comme d’ailleurs entre le bébé fantasmé et le bébé réel !). De quoi réfléchir…
Oui tu as raison Agnes. Les femmes peuvent être très bien enceinte, épanouie, etc. Et quand bébé arrive, c’est très différent. Pour la césarienne, j’avais du l’aborder avec la sage-femme à l’époque mais pas assez suffisamaent pour bien comprendre que cela pouvait m’arriver. D’autant plus avec un déclenchement…
En effet, une césarienne « programmée » une semaine avant la date prévue de l’accouchement est plus facile à encaisser psychologiquement même si le fait de savoir le jour, et quasi l’heure d’arrivée du petit colocataire casse un peu l’effet surprise!
Cela laisse le temps de s’y préparer… même si c’est dans l’angoisse!