La grève du 3ème ventre ?

Images Bizarre, comme expression, n’est-ce pas ? Elle fut utilisée par le député des Verts Yves Cochet pour désigner ce qui lui est apparu comme une mesure écologique. En clair, le député a estimé qu’un enfant européen a « un coût écologique comparable à 620 trajets Paris-New York » ; par conséquent, il faudrait mettre en place des mesures financières dissuasives pour les parents dès le 3ème enfant. ça vous en bouche un coin, non ?

Inutile de dire que c’est si absurde que ça ne mérite même pas un commentaire. Poursuivant la logique d’Yves Cochet pour la retourner contre lui, Charlotte Pudlowski démontre, statistiques à l’appui, que c’est la grève du premier ventre qu’il faudrait faire : le premier enfant coûte bien plus cher que les suivants, sans parler du fait qu’un troisième bénéficie des acquis éducatifs des aînés (j’ai entendu dire une amie que le 3ème s’élevait tout seul…) voir de leur soutien actif.

 Allez lire l’article, ça vaut le coup ! (allez, je vous dévoile la conclusion : les 3ème sont les bébés les plus économiques, les plus écologiques et les plus doués !)

Un commentaire

  1. Si Yes Cochet exagère, l’auteur de l’article que vous citez aussi.
    Je connais des aînés doués avec des benjamins nuls en tout, et des fois, c’est le cadet le meilleur (pauvre cadet, on l’oublie toujours lui).
    Chaque enfant a des aptitudes et des talents différents, la place dans la fratie n’est qu’un schéma.
    Le fait qu’un troisième soit « plus écolo » dépend avant tout du mode de vie des parents.
    Il y en a qui achète du neuf à chaque enfant, d’autres qui rentabilisent moyennement, d’autres qui récupèrent tout et des gens qui récupèrent dans la famille ou amis dès le premier !
    En France, on vante le troisième enfant apparement, pourtant quelle femme qui attend son troisième n’a pas été l’objet du chuchotage « pffff, elle le fait pour les allocs », de la même manière que la maman qui n’en veut qu’un est qualifié d' »égoiste ».
    Et concernant le renouvellement des générations pour les retraites, plutôt que de s’extasier devant la fécondité élevée comme le fond certains journalistes qui ne voient que le cours terme, ce serait mieux de trouver des solutions aux difficultés des jeunes à trouver des emplois, car dans 20 ans, ce ne seront plus les retraites qui seront en faillite, mais la caisse chomage…
    C’est comme dans tout, le plus dur, c’est de trouver un juste milieu…

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