Les vaccins font encore parler d’eux

Vaccin A l’heure ou l’on se pose de plus en plus de questions concernant la nécessite de vacciner nos enfants ou pas vis a vis de certaines maladies y compris l’hépatite B, L’InVS a publié en 2007, en collaboration avec les ministères chargés de la Santé et de l’Éducation, les résultats de plusieurs enquêtes sur la couverture vaccinale des enfants et des adolescents en France.

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Celles-ci font partie du cycle triennal d’enquêtes en milieu scolaire, mis en place en 2000. Ces enquêtes triennales ont pour objet de suivre l’état de santé des enfants à travers certains indicateurs, dont le taux de couverture vaccinale. L’article publié rapporte le résultat des enquêtes menées en 2001-2002 dans les classes de CM2, en 2002-2003 dans les grandes sections de maternelle et en 2003-2004 dans les classes de 3e. Les échantillons ont été constitués en utilisant un sondage à deux degrés : premier tirage d’écoles publiques et privées, puis élèves sélectionnés de façon aléatoire par tirage au sort.

Les résultats montrent que les couvertures vaccinales restent généralement élevées jusqu’à l’adolescence, en particulier pour le DTPolio (80 % à 96 %). Pour la coqueluche, les couvertures avant 6 ans sont satisfaisantes pour les professionnels de la sante, mais on constate une pratique erronée du 2e rappel à 6 ans au moment du 2e rappel DTPolio (35 % des enfants de CM2 ont reçu une 5e dose avant 10 ans) et une couverture avec cinq doses de vaccin encore insuffisante à l’adolescence (57,4 % à 15 ans en 2003-2004, mais seulement 17,4 % des enfants ayant reçu la 5e dose après l’âge de 11 ans). La couverture par le BCG est en revanche excellente (99 % quel que soit l’âge). En matière de vaccination rougeole-oreillons-rubéole (ROR), la couverture à 6 ans pour la première dose paraît satisfaisante (95 %), mais celle pour la seconde dose est encore très insuffisante (24 % à 61 %). La vaccination contre l’hépatite B reste la plus problématique avec des couvertures très basses (33 % à 42 %).

Ici, on repousse le BCG au plus tard possible et la guerre est encore en cours avec le Daddy concernant le vaccin contre l‘hepatite B que je trouve inutile. Et vous, vous en êtes o ù dans vos vaccins ?

(3 commentaires)

  1. Le BCG n’est plus obligatoire, et sa « nouvelle formule » a causé assez de problèmes (abcès et compagnie) pour se dispenser de ce vaccin…
    De plus, il n’a jamais été très fiable… Perso, j’ai eu 3 « grattages », puis les cuties, les 2 premières négatives, la troisième positive (sans rappel entre temps, donc mouais), la dernière négative !
    Le médecin m’a fait unc ertificat de dispense pour le dernier rappel jugeant que ça ne servirait à rien, que quand ça ne marchait pas une fois, ça ne marchait jamais !
    Bien évidemment, mon fils n’a pas ce vaccin, au même titre que le Rotavirus « pompe à fric » (70 euros la pipette, mais bien sûr…) et la fameuse hépatite B, qui m’avait personnellement causé une paralysie du bras qui avait reçu l’injection pendant plusieurs jours).
    En parlant de l’hépatite B, à moins que le bébé travaille en milieu médical, se drogue, ait des relations sexuelles non protégées ou se baladent en pays en développement, c’est totalement superflu, pourquoi pas un vaccination ssystématique contre la fièvre jaune pendant que l’on y est…
    Dans ce cas hépatite B, il est certain que l’industrie pharmaceutique, chiffres biaisés et complicité politique à l’appui a sû créer un besoin, le marketing est maintenant de retour avec le fameux Gardasil pour les filles, preuve que les vaccins ont avant tout un but très lucratifs…

  2. Je trouve qu’il serait bon de pouvoir débattre du sujet sans toujours tomber la caricature du labo aux dents longues… c’est un peu fatigant.
    Le fait est que chacun est libre de faire vacciner ses enfants, à condition, je pense, de respecter la santé des autres et donc de limiter les infections en collectivité.
    On ne parle pas assez du manque d’information prodigué par les médecins ; de la stérilité des débats sur les vaccins qui empêche une mère « normale » d’arriver à se faire une idée objective sur l’intérêt ou non de faire vacciner ses enfants ; on n’évoque que trop rarement les pressions illégales exercées sur les parents qui n’ont pas effectué les vaccins facultatifs…
    A mon sens, tout cela contribue à expliquer le manque de régularité dans la couverture vaccinale.
    Dédiabolisons, on y verra plus clair.

  3. 2 études récemment publiées, montre que 15 ans après leur vaccination contre l’hépatite B réalisée quand ils étaient nourrissons, 50% des enfants testés ne réagissent pas à une dose de rappel.
    Cela indiquerait que la mémoire immunitaire censée produire rapidement des anticorps en cas d’infection ne serait plus active. Cela pourrait aussi indiquer que l’immunité de ces enfants ne serait pas relancée par un rappel.
    Or, dans un pays de faible endémie, le gros des contaminations se produit entre 20 et 30 ans. Pour que la vaccination des nourrissons puisse être utile, il faudrait donc qu’elle soit efficace pendant au moins 25 ans.
    Rien n’est moins sûr donc. La vaccination généralisée des nourrissons dans un pays de faible endémie pourrait donc s’avérer coûteuse, inutile voire contre-productive, sans parler de sa nocivité.
    Liens vers les résumés de ces études (en anglais)
    http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18756185
    http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=19110214

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