La péridurale a-t-elle une influence sur bébé

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Peridural Voilà la question que je me posais avant d’accoucher ! Et pourtant j’ai accouche sans malgré les 4kg passés de Bébé-chan !

Après une multitude de recherches je trouve enfin un site me donnant un semblant de réponse. Celle-ci devant me rassurer n’a fait qu’empirer les choses. Voici ce qu’elle disait : « Quelques fois, la péridurale peut amener une chute de pression artérielle de la maman. Les bruits cardiaques du bébé peuvent alors ralentir un court moment, sans conséquence pour l’enfant, car on remédie de suite à cette chute de pression artérielle. »

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Ensuite, j’ai trouve une étude australienne faite par l’épidémiologiste Siranda Torvaldsen qui indique que la plupart des femmes, 93%, allaitaient leur enfant au cours de la première semaine.

« Nous avons découvert, dans ce groupe de 1.280 femmes, que celles qui n’allaitaient déjà plus que partiellement au bout de la première semaine avaient généralement eu une péridurale », a-t-elle déclaré à l’AFP.

L’étude a également révélé qu’en dehors de facteurs spécifiques, 72% des mères qui avaient accouché naturellement allaitaient toujours six mois après la naissance, contre seulement 53% pour les autres.

Les chercheurs ont expliqué que les substances contenues dans l’anesthésie pouvaient provoquer une réaction de somnolence chez le bébé, lui occasionnant des difficultés à téter au cours des tout premiers jours suivant sa naissance.

Après avoir lu tout ça j’étais contente d’accoucher sans. L’avantage est pour nous, mais notre bébé ?

Alors, toujours adepte de la grosse piqûre ?

 

(10 commentaires)

  1. Adepte de la grosse piqûre ? Dans mon « projet de naissance », j’avais écrit que même si je me réservais le droit de changer d’avis, je préférais a priori éviter la péridurale (et l’excès de « non-naturel » de manière générale). Je ne suis pas vraiment douillette et au cours de préparation en piscine, j’étais celle qui faisait les expirations les plus longues 😉 Je me sentais prête à affronter la douleur que j’imaginais similaire à une crampe mais en plus fort. Mais après plus de 24 h de souffrance où j’avais l’impression qu’on me brisait les os du bassin avec un marteau que je respire ou non, j’ai accueilli avec bonheur la première dose de la péridurale !
    Et un avantage de la péridurale dont on ne parle pas toujours est qu’elle permet d’avoir déjà une voie posée pour faire une anesthésie loco-régionale si une césarienne doit être pratiquée en urgence au cours du travail. J’ai ainsi pu éviter l’anesthésie générale et j’ai vu naître mon bébé et on n’a pas été séparé pour que j’aille en salle de réveil. Il été bien réveillé et je l’ai allaité un peu plus de 15 mois.
    Il ne faut pas dire « Fontaine je ne boirai pas de ton eau »… S’il y a des futures mamans qui lisent et hésitent pour la péridurale juste parce qu’elles ont peur que cela compromette leur allaitement, qu’elles soient rassurées. D’après ce que j’ai vu autour de moi, c’est plutôt la motivation et l’information préalable des mamans qui leur permet de résister aux mauvais conseils et de réussir leur allaitement, surtout si le papa les soutient.
    Je me demande si c’est réellement l’effet chimique de la péridurale qui ferait que les mamans allaitent moins parce que leur bébé dort ou plutôt le fait que les mamans qui refusent la péridurale sont souvent plus « branchées naturel » et donc plus pro-allaitement ?
    J’aime bien vos billets qui nous font découvrir la maternité et la naissance dans un pays exotique. Est-ce que lors de votre séjour là-bas vous parliez assez bien japonais pour que la langue ne soit pas une barrière à tout ce qu’on a envie/besoin d’exprimer pendant la grossesse et l’accouchement ? Et quel cadeau de naissance typique/original conseilleriez-vous de rapporter à un papa qui irait en voyage à Kanazawa bientôt (chéri-san, tu lis, hein ?) ? (j’ai déjà noté la petite boîte laquée pour le cordon et la poussette hyper légère et repliable 😉 )

  2. Merci de votre temoignage. Je ne dis pas que la peridurale est beurkbeurk tout le temps. En fait j’ai ecrit cette note car j ai une amie qui m’a dit de sa naissance « je suis arrivee, j’ai demande directement une peri et c’etait trop bien j’ai rien senti », et ca m’a choque car je trouve ca tres important de pouvoir sentir son bebe « passer », de sentir que l’on donne naissance.
    Pour le cadeau… une n’ai pas visite cette ville donc je ne pourrais pas vous parler de ses quartier mais un kimono, du the (matcha) ou meme carrement le service a the pour la maman et aller dans un magasin Akachan pour trouver des petits kimonos de naissance en coton pour le bebe ! c est trop mignon.
    Et pour vous repondre : non je ne pas pas bien japonais du tout mais les sages femmes du centre parlaient anglais et la sage femme en chef un peu de francais en plus.

  3. Je suis étonnée que vous aillez eu du mal à trouver.
    un rapide tout sur la database en Santé Primal.
    je vous invite à aller directement dessus:
    http://www.birthworks.org/site/primal-health-research/databank-keywords.html
    et de lire les ouvrage de Michel Odent. on trouve des dizaine d’étude sur les conséquence à longterme sur la péridurle.
    la facon dont nous naissons a une conséquence majeur sur notre vie. il est édifiant de voir que la coérélation entre usage de forceps, déclanchement, ou péridural a un lien avec les trouble des ado actuel: trouble alimentaire, ou encore pratique adictive.
    bref, franchement, je suis étonné de vos difficulté a trouvre. car j’ai dans de nombreux ouvrage des références sur les effets negatif sur les bébés… c’est pas les effets positif qu’on cherche.
    dans les ouvrage de Claude suzanne didier jeanjouveau, l’ouvrage de catherine du montiel kremer… ou le livre sur l’ocitocine, ou encore les ouvrage d’odent sont bourré de référence sur les effets des choix médicaux sur les bébé.
    on sait médicalement que l’ocytocine ne vient pas si la femme est stressé, elle est donc sous adrénaline, ce qui bloque le travail. l’adré c’est l’hormone de l’urgence, a contrario l’ocytocine celle qui vient dans le respect. mais ces celle qui facile l’atachement mere/bébé, l’abscence de douleur. etc…
    mais savoir et mettre en application les choses… c’est autre chose. :]

  4. Galeiliante : Encore une fois comment des études peuvent-elles incriminer avec autant de certitude la péridurale ? Il me semble qu’il y a tellement de facteurs qui entrent en compte dans ce que nous devenons qu’il est difficile d’en isoler un. Il faudrait une étude qui compare les taux de succès d’allaitement long entre des mamans ayant eu une péridurale et d’autres ne l’ayant pas eu mais en prenant uniquement en compte les femmes qui étaient très motivées pour allaiter, pas la population générale. Ma naissance n’a pas été des plus naturelles et pourtant je n’ai pas eu de trouble alimentaire étant ado et je me sens plutôt équilibrée aujourd’hui. Cela dit je suis d’accord avec vous sur le fait que la naissance ne devrait pas être un acte systématiquement hyper-médicalisé…

  5. Ce blog que je trouvais jusqu’à présent sérieux vient de de perdre une grande partie de sa crédibilité à mes yeux. Pour vos études sur la péridurale, je suis curieux de connaitre les references des « études » que vous cités.
    La péridurale à 2 but, diminuer la douleur et est un élément majeur de sécurité au cour de l’accouchement.
    Pour la douleur, chaque femme est libre d’accoucher comme elle le souhaite. Certaine souhaite effectivement « tout » sentir, très bien mais culpabiliser ainsi celle qui veulent ne rien sentir est pour moi un scandale.
    Ensuite, comme il est dit dans un des commentaires ci dessus, la péridurale permet une extraction du bébé beaucoup plus rapide et beaucoup moins risquée pour le bébé et pour la maman lors d’un recours à la césarienne. Sans péridurale, la césarienne s’effectue sous anesthésie générale (plus longue à mettre en oeuvre) et toutes les drogues injectées à la maman passe chez le bébé et donc en plus des raisons pour lesquelles la césarienne est pratiquées (bradycardie et souffrance foetale) le bébé est encore plus stone. Sous péridurale, les drogues restent au niveau de leur site d’action et donc le bébé reste indemne.
    Enfin pour vos étude sur l’allaitement et péridurale, pour avoir déjà lu des torchons comme cela, il s’agit toujours « d’études » sans aucune rigueur scientifique faite par des hippies retardataire militant toujours pour l’accouchement à domicile.
    La médicalisation de l’accouchement est souvent décriée mais elle a permis de réduire de manière non négligeable la mortalité materno-foetale et les récentes affaires notamment impliquant des Doula me donnent raison je pense

  6. Camille 75… je ne vois pas ou vous avez vu que je culpabilise les mamans ayant recourt a la péridurale. J’informe simplement des conséquences qu’elle peut avoir sur le bébé car je trouve que le fait qu’elle soit devenue pratiquement systématique soit dommage et qu’il faut la faire en connaissance de cause car enumerer ses avantages c’est bien mais il y a toujours des inconvénients comme pour toute chose. J’utilise le terme « peut » car il est vrai, comme le souligne Virginie, que d’autres études devraient être faites concernant le lien allaitement/péridurale. Ensuite pour les études que je cite vous avez le lien (je peux vous trouver un autre support que la conférence vidéo si vous préférez).
    Je ne sais pas si vous êtes médecin, mais moi non, donc je ne les qualifierais pas de torchons sans rigueur scientifique. Et oui, je suis pour l’accouchement a domicile, dans un position plus naturelle et a mon rythme.

  7. Je crois que le mieux est l’ennemi du bien. A trop vouloir avoir l’accouchement parfait tel que décrit dans les livres, on s’expose à bien des déceptions et on peut croire que tout est irrémédiablement perdu.
    Ayant eu trois enfants par césarienne sous anesthésie générale, je peux témoigner que l’absence de tétée dès la salle de naissance n’a vraiment pas nui à l’allaitement. Mon dernier bébé a même passé 3 semaines en néonatologie, elle n’a tété pour la première fois que 30 heures après sa naissance, et tout s’est bien passé. Onze mois plus tard, je l’allaite encore et elle ne donne pas signe de lassitude.
    Comme dit Virginie plus haut , « c’est la motivation et l’information préalable des mamans qui leur permet de résister aux mauvais conseils et de réussir leur allaitement ».

  8. Perso, je suis pas pour la péridurale, mais j’ai dù tout de même me résoudre à en faire une. Et j’ai allaité ma fille juska ses 13 mois……….!

  9. Je suis aussi un peu mal a l’aise avec ce billet. D’une part parce que effectivement, la péridurale semble dans certains cas un moindre mal par rapport a des accouchements qui durent des jours et pour lesquels la mère, et l’enfant doivent bien plus souffrir, et d’autre part parce que je le trouve un peu trop moralisateur. Chacun fait ce qu’il peut. Dans mon cas j’aurais voulu un accouchement naturel mais j’ai opté pour la péridurale après 35 heures de travail. Et la lecture du billet m’a un peu fait culpabiliser, alors que ma fille est née deux heures après la pose de la péri. Qui sait combien de temps ca aurait pu durer sans?
    Ensuite j’ai un peu du mal aussi avec les statistiques telles qu’elles sont citées. Une association entre deux paramètres très différents peut être trouvée au hasard, sans aucune signification! Une corrélation péridurale/allaitement me semble ainsi très peu fiable, et il est toujours facile de faire pencher les statistiques… On pourrait ainsi facilement trouver des biais entre le fait d’avoir un tee-shirt en coton le jour de l’accouchement et la quantité de colostrum, ou la couleur de la voiture des beaux-parents et le taux de péridurales…

  10. Encore une fois comment des études peuvent-elles incriminer avec autant de certitude la péridurale ?
    ==> si 95% des enfant en question on eu une péridural. oui, c’est fiable.
    en l’occurance c’est le protocole qu’il faut regarder. ici, il s’agit d’une tranche d’age de la polutaiton née entre tel et tel année. Dont on a comparé le taux de péri et les pourcentage de divers pathologie de l’adolescence.
    Prenoms un exemple; l’anorexie. si on sait que le fait que la mére est souffert elle meme d’anorexie, on passe d’un risque de 0.6% a 1.3% que sa fille soit malade. si a ceci on rajoute un forceps (ou une péri), et qu’on voit que le taux passe de 0.6% a 12% y a un lien. toute fois il faut savoir lire une étude statitique. et ne pas la regarder sous l’angle de l’individue. mais sous l’angle suivant: la peridural a un impact augmentant le risque statistique que l’enfant une fois ado est tel et tel pathologie.
    en soit il faut plusieurs facteur subtile pour que…. mais retiré un grand nombre de facteur, reduit considérablement le risque statistique.
    donc si suite a plusieurs facteur mon enfant a 45% de mal chance d’etre toxico. ca ne veut pas dire qu’il va l’etre mais qu’il est un terrain ultra favorable contrairement a son cousin qui a 12%. toute fois le cousin poura etre le toxico et pas mon enfant.
    les statistiques c’est une science. il faut savoir les lires, et ne pas les eloigné de leur contexte. ne pas les lires sur l’individue mais le groupe.
    le cancer du sein est un terrible exemple. des examens genétique « montre » le risque statitique d’etre un terrain favorable a un cancer. et on se retrouve avec un resultat de 80% de malchance d’etre malade. toute fois, rien ne dis qu’on ne serra pas dans les 20% car il y a un tas de facteur declanchant contextuel. mais on verra des femmes faire une ablation préventive du sein.
    statistiquement allaiter dans les premiers moment de la vie evite les complications… statistiquement. ca arrive quand meme.
    statistiquement la pillule protege a 99% d’une grossesse mais il arrive que des femmes (qui ne prennent aucun autre traitement et on aucun oubli) tombe enceinte et doive de ce fait prendre une decision.
    statistiquement on a toute les chances d’avoir une épisio, un péri snas « choix » dans certains etablisement, ca ne veut pas dire qu’on vous le ferra, car si vous arrivez avec la notion clair du consentement eclairé, et bien… voilà « non, c’est non » et c’est la loi.
    mais au dela du risque pour l’enfant. vous a t on donner le risque pour vous meme? car il y a un risque « non negligeable » que la péri est d’horrible conséquence, comme tout acte médical: allant du drame absolu et exisssivement rare… au accident handicapant. l’anesthésite vous les a dis « non » est souvent la réponse. hors là, c’est obligatoir de vous le dire
    un autre exemple des statistique : le test pour la trisomie. un ensemble de point; la nuque , votre age, votre poid, vos antécédant donne un risque statitique d’avoir un bébé trisomique. on vous donne un resultat de 75% de malchance d’une trisomie. et on vous parle d’amiosynthese (là on vous expose clairement les risques de perdre votre bébé). mais le pourcentage ne veux pas dire que votre bébé a une trisomie. non. mais une fois un certains taux elever de risque ont vous parle d’arret médical de grossesse sans que rien ne soit encore confirmer. les statistique sont une arme.
    il faut savoir les lires avec la distance, quand on est dans le domaine de chiffre il faut se voir entrain de regarder une fourmilliére. aucun quesiton sur l’individue tout sur le groupe.

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