Vers le développement, enfin, des banques de sang du cordon ?

Voici une question qui me taraude depuis quelque temps : dans certains pays, le cadeau le plus précieux qu’on peut faire à son enfant à sa naissance est de placer du sang du cordon ombilical dans une banque spécialisée ; alors, est-ce que j’ai loupé quelque chose, est-ce que j’aurais dû creuser plus pour trouver une banque de sang du cordon à la naissance de mon fils ?

Ce sang est considéré comme une sorte d’assurance-vie et, si la recherche dans le domaine est encore balbutiante, elle a de grandes chances de faire d’énormes progrès jusqu’au moment ou l’enfant sera adulte.

Le problème est qu’en France il n’y a que le don anonyme pour des banques publiques qui est autorisé (alors qu’une greffe éventuelle à partir de cellules souches issues de son propre sang du cordon pourrait avoir plus de chances d’aboutir) ; de fait, les réserves en sang du cordon son très minces et 64% des greffons utilisés en France sont importés !

La sénatrice Marie-Thérèse Hermange a présenté mardi devant la presse, un rapport contenant dix propositions pour développer la collecte et l’usage du sang placentaire. Elle propose un maillage territorial de maternités pratiquant les prélèvements pour porter d’ici 2020 le nombre de greffons collectés à 50 000.

Cette collecte concerne des banques publiques, qui pourraient avoir aussi une activité de stockage privé ainsi que l’implantation en France des banques privées respectant les principes de solidarité, comme cela est le cas dans plusieurs pays.

A l’heure actuelle, des cellules issues du sang placentaire sont utilisées depuis près de vingt ans pour traiter différentes maladies comme les leucémies ou autres pathologies sanguines de l’enfant.

Source : Nouvel Obs.

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