Comme son nom l’indique, l’hyper parent en fait trop : animé par de bonnes intentions (mais même l’enfer est pavé de bonnes intentions, n’est-ce pas), il inscrit son enfant dans plein d’activité, dans la meilleure crèche/ école, le sur-protège pour qu’il ne se blesse pas, lui offre plein de jouets dont il contrôle l’utilisation… bref, il est tout le temps sur le dos de l’enfant.
Le terme n’est pas un nouveau concept scientifique ayant donné lieu à des études rigoureuses. Il a été créé par Carl Honoré (en photo ci-contre), journaliste et écrivain, qui, dans son dernier livre Manifeste pour une enfance heureuse, critique l’hyper stimulation et l’hyper protection qu’il observe chez de nombreux parents.
Voici deux extraits de l’interview que l’auteur a donné à l’Express :
« Le doute fait partie de l’expérience parentale. Il faut simplement se protéger du bombardement de conseils, car les pressions viennent de partout: de la publicité, des hommes politiques, des associations sportives, du monde du travail, de plus en plus exigeant. »
« Les enfants doivent réapprendre à jouer seuls, à s’ennuyer, afin de nourrir leur imagination. »
Soyons donc pour une enfance heureuse et une parentalité décontractée 🙂
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Je me demande si j’en fais pas partie. Enfin, là ils sont encore petits pour que je réalise. Mais ce qui est sûr, c’est qu’ils refusent catégoriquement de jouer sans moi. En fait, ils m’ordonnent de jouer pour m’obverser dessiner, faire des constructions…C’est le monde à l’envers!
Comme dit Freud aux parents: « Faites de votre mieux de toute façon se sera mal ». Il est impossible d’être un parent parfait car cela n’existe pas tout simplement! Ce que veut dite Freud avec cette phrase, conception qui est d’ailleurs partagé par Françoise Dolto, est que si l’on donne une bonne éducation à nos enfants, ils la remettront en question afin de s’en affranchir et de devenir adulte. Nous pouvons donc en déduire qu’être jugé négativement (dans une certaine limite) par nos enfants est le signe de la réussite de leur éducation. Vous me suivez?
En outre, je suis tout à fait d’accord avec l’idée de confronter les enfants face à l’ennuie. Cela fait parti de la vie et si l’on n’est incapable gérer ces moments, le risque de tomber dans les addictions apparaît.
Concernant le doute, je crois qu’il est fondamental pour un parent de se remettre en question. Par contre, une fois qu’une décision est prise, il faut y aller à fond même s’il reste toujours des zones d’ombres. Autrement, l’enfant sent le doute et cela l’insécurise.
Non je ne suis pas un hyper parent et je ne veux pas l’être. Je me contente d’être un parent acceptable. C’est bien assez!
LeCoinBio.com
hmm, Audrey, il y a aussi des âges om les enfants nous sollicitent plus qu’à d’autres moments… mais restez vigilante 😉
Frédérique, je suis 100% d’accord avec vous !
Frédéric, je ne suis pas entièrement d’accord… De mon côté, si je prenais une décision et que je me rendais compte qu’elle n’est finalement pas si bonne, je me remettrais en question, je la changerais! Et j’expliquerais aux enfants pourquoi je change la donne.
Je n’ai pas encore d’enfants, mais je ne vois pas pourquoi je ne leur montrerais pas l’exemple, qu’une personne a aussi le droit de douter, de faire marche-arrière, de changer d’avis… Cela aussi fait partie de la vie. Leur montrer une image de la vie où le doute et les zones d’ombres n’existent pas, ce n’est pas vraiment la préparation que je désirerai leur donner… (selon moi, à mon avis, etc) 😉