Le retard de croissance intra-utérin (RCIU)

Foetus20171007 La troisième échographie de mon premier bébé n’a pas été un événement aussi joyeux que les autres : le médecin échographiste nous a annoncé que le bébé avait un poids inférieur au poids normal à cette période de grossesse. Son diagnostic est tombé comme un couperet : retard de croissance intra-utérin.

En rentrant à la maison, j’ai rapidement fait une recherche sur le Web et les informations trouvées n’ont fait qu’augmenter mon angoisse : Bébé risquait de naître très prématurément et de souffrir d’un retard neurologique.

La gynécologue-obstétricienne qui me suivait m’a prescrit un repos au lit, sur le côté gauche, afin d’améliorer la circulation, donc l’alimentation de Bébé. J’ai eu droit aussi, jusqu’à la fin de la grossesse, au monitoring à la maison, afin de déceler une éventuelle souffrance foetale.

Finalement, plus de peur que de mal. Ma fille est née à terme, et son poids était tout à fait raisonnable (2,900 kg).

J’ai appris depuis que, selon le principe de précaution, d’autres grossesses sont similaires à la mienne, sans qu’il y ait, finalement, un réel RCIU. Car ce retard exprime le décrochage de la courbe de croissance par rapport à la courbe de croissance théorique. Le RCIU est défini par un retard de croissance du poids ou de la taille ou du périmètre crânien ou encore du périmètre abdominal (dont la valeur est estimée en dessous du 10ème percentile en fonction de l’âge gestationnel). Finalement, l’estimation dépend de l’expérience voire du « style » du médecin (qui préfère généralement ne pas prendre des risques).

Actuellement, le RCIU concerne entre 3% et 10% des grossesses. Il constitue la 3ème cause de mortalité périnatale après la prématurité et les malformations.

Plusieurs causes expliquent le RCIU : anomalies génétiques, toxicité (alcool, tabac, toxicomanie), certains médicaments contre-indiqués durant la grossesse, certaines infections (telles la rubéole), lésions placentaires ou d’affections générales entraînant une mauvaise alimentation du foetus.

Il n’y a pas de remède, mais juste une surveillance permettant de déclencher rapidement l’accouchement en cas de souffrance foetale.

Je ne saurai jamais si, sans le repos au lit sur le côté gauche, mon bébé avait été plus petit et s’il était arrivé à terme…

Lire aussi : Dormir sur le côté pendant la grossesse est-il nécessaire ?

Sources : Gyneweb et Faculté de Médecine de Strasbourg.

(3 commentaires)

  1. Il y a un an j’étais allongé tout l’été, pour exactement la même problème (en + de ça j’avais pas mal de contractions). Ma fille ne voulais pas grandir, raison inconnu. Ils ont déclencher au 37ème semaine est elle est née à 2,130 kg et 40cm. Tout est bien fini, elle arriver a respirer toute seule et depuis la sortie de l’hôpital 12 jours plus tard plus aucun souci..
    J’ai peur pour une deuxième grossesse car personne à pu me dire pourquoi elle ne grandissait pas..
    ps le fait de rester allonger n’a pas fait grandir beaucoup ma fille mais moi oui.. j’ai pris 9kg la dernière mois..

  2. Bonjour Bianca,
    si c’est un problème de circulation placentaire, cela risque de se produire lors d’une seconde grossesse. Mais certains gynécologues récommandent la prise d’aspirine mini dosée dès le début de la grossesse, pour prévenir ce problème. Cela a très bien marché pour ma belle-soeur. Vous en avez parlé à votre gynéco ?

  3. Il n’y avait aucun problème avec la placenta..
    Depuis ma grossesse je ne suis plus retourné au gyneco.. ma grossesse était tellement médicalisé que je n’avais plus envie d’être examiné ou voir mon gyneco..
    bianca

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