Qu’est-ce qu’une bonne maman ?

Blue_love Vous est-il arrivé de vous dire que vous n’êtes pas à la hauteur, en tant que maman ? Que vous faites certainement moins bien que vos copines – d’ailleurs, comment font-elles ? Avez-vous décidé d’arrêter de lire les magazines parentaux (pas le blog bébé quand même 🙂 parce qu’ils vous donnaient le cafard et renforçaient votre culpabilité – du genre « être la mère parfaite c’est naturel, ne pas l’être c’est vraiment bizarre » ? Si oui, alors vous serez, comme moi, soulagée de découvrir deux soeurs de souffrance, deux compères dans l’adversité : Anne Boulay, dont je vous ai déjà parlé, et Fanny Grangier, dont je vous parle aujourd’hui.

En avouant ses péchés de mauvaise mère, Fanny nous rappelle que « s’occuper de son enfant n’est pas pareil que occuper son enfant« . Autrement dit, si on offre amour et attention, il n’est pas indispensable d’être la ménagère parfaite, la meilleure cuisinière, la couturière maison et la compagne de jeu idéale.

Vous ne savez pas comme ça fait du bien d’entendre une aussi bonne nouvelle. Si ?

(4 commentaires)

  1. Au retour de la maternité et pendant ses 2 premiers mois, mon fils pleurait toute la journée. Tous les jours, je me suis demandé ce que je faisais de mal.
    J’ai pas le temps en semaine de préparer des purées maison et pas le temps de faire le ménage tous les soirs (j’ai un chien).
    Ce que je constate aujourd’hui, c’est que mon fils est épanoui. Il rigole tous les soirs, nous fait plein de sourire et est de plus en plus bavard.
    Alors oui, je ne suis pas une maman parfaite. Oui, ma maison n’est pas toujours nickel et je donne parfois des purées achetées dans le commerce, mais il est heureux !!!! et c’est le plus important.

  2. Pour moi, une bonne maman, c’est celle qui sait se remettre en question et ne s’endort pas sur un comportement 😉
    Ca vaut aussi pour une bonne collaboratrice au boulot, une bonne épouse, une bonne amie, etc etc etc !

  3. ça me rappelle cette vérité : « les bébés n’ont pas besoin de mères parfaites, mais de mères suffisamment bonnes ». La sage-femme, nous la répétait et répétait au cours de la grossesse, je ne me doutais pas à quel point elle peut faire du bien

  4. Je suis d’accord avec vous ; je mettrais juste un bémole par rapport à la remise en question : je trouve qu’on met actuellement trop de pression sur les mères, qui se remettent trop en question, et, du coup, ne s’estiment pas à la hauteur (ce qui peut perturber le couple et l’enfant). Osons donc ne pas être à la hauteur 🙂

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