C’est la Saint Maso, souhaitez-moi bonne fête !

Fesse Oui, aujourd’hui est un grand jour, c’est la Saint Maso. Pour fêter ça, j’ai donc décidé de me mettre 87% des lecteurs du Blog Bébé à dos. 87% d’inimitiés, en une seule note, je ne pourrai jamais faire mieux comme record.
Le Conseil de l’Europe est actuellement en train de mettre le dernier point à une législation commune aux 27 pays membres de l’Union Européenne.
Vous l’avez peut-être compris grâce à la photo illustrant cette note, il s’agit aujourd’hui de la fessée, et des châtiments corporels dans leur généralité.

Et si 87% des lecteurs vont se sentir irrités par cette note, c’est que d’après cet article, 87% des parents reconnaissent avoir recours à la fessée (96% des enfants l’ont déjà reçue).
Alors, la France, Pays des droits de l’Homme et de l’Enfant, et les Français peuvent bien ricaner de certains « arts de vivre » dans des pays comme la Roumanie ou Chypre, il n’empêche que comme 14 autres pays européens, ils ont déjà légiféré pour interdire tout châtiment corporel sur les enfants.

Alors je vois d’ici les yeux monter au plafond, accompagnés de la traditionnelle levée de boucliers : « Mais qu’est-ce qu’elle nous raconte celle-là », « Une fessée ça n’a jamais tué personne », « Oui mais il y a fessée et fessée », « Ah oui mais j’aimerais bien l’y voir elle face à mes mini-monstres », « Pour faire la leçon y’a du monde aujourd’hui » « Moi j’en ai pris, j’en suis pas mort ». « Ils ont vraiment que ça à foutre l’Europe »… Je continue ? 😉

Pardonnez par avance si vous avez l’impression même légère que je veuille donner une leçon. Bien loin de moi cette volonté, je vous le promets.
Mais je ne peux me résoudre à la fermer quand je lis que la grande majorité des parents sont « Pour la fessée et les claques ». Est-ce que la vraie phrase ne serait pas plutôt : La grande majorité des parents a déjà eu recours à une fessée ou à une claque. Mais ils sont conscients de la non-efficacité de la chose et ils voudraient sincèrement pouvoir réagir autrement ?

J’écris cette note pour vous informer que le Conseil de l’Europe lance le 15 juin prochain une grande campagne intitulée « Lève la main contre la fessée » , et j’en profite pour donner les liens et adresses utiles aux parents qui voudraient ne plus y recourir mais à qui l’on n’a jamais appris ou expliqué comment faire autrement précisément. Je pense en effet que notre rapport aux châtiments corporels est ancré en nous depuis l’enfance. A la maison, je refuse de lever la main sur mes enfants car on l’a levé beaucoup trop sur moi. Mais mon mari est également dans le même esprit car au contraire, ses parents l’ont élevé sans jamais avoir eu recours à un seul coup.
De façon contradictoire, beaucoup de parents « frappants » sont des enfants qui ont été frappés.
Il est très rare de rencontrer des parents qui frappent alors qu’eux n’ont jamais reçu de coups.

Mais alors quand les fessées, gifles, claques ou martinet, (rappelons que 10% des parents en usent toujours aujourd’hui) ont fait partie de notre éducation, comment s’en séparer une fois parents à notre tour ? La démarche n’est pas si facile. Cela demande de faire preuve de beaucoup de sang-froid et de patience. Cela demande également de trouver une alternative lorsque l’on sent monter la violence (éloignement de l’enfant ou de l’adulte, rituel de décompression, discussion autour d’une table, etc). Cela demande enfin, et ce n’est pas le plus simple, de regarder les choses avec un regard neuf et de s’apercevoir et admettre que les coups ne résolvent rien et sont une atteinte à l’intégrité des enfants. Il y a et il y aura certainement des ratés. Des fessées ou des claques qui partiront toutes seules alors qu’on ne s’y attendait pas, nous laissant ébahis, comme si notre bras ne nous avait pas obéi pendant quelques secondes. Mais chaque bataille perdue rapprochera pourtant de la victoire. Une victoire pour soi avant même d’être une victoire pour son enfant.

Acceptez-vous qu’un adulte use de coups lorsqu’il est mécontent à votre égard ? Votre mari, votre femme, votre patron, votre voisin ? Non, bien sur et la loi est de ce côté. Il est interdit de frapper un être humain, il est même interdit de frapper un animal ! Mais un enfant ? rien n’est (encore) dit dans notre législation.

Voici quelques liens qui vous aideront je l’espère à trouver votre chemin dans la relation avec vos enfants, la gestion et la résolution des conflits.

Le site Ni claques, ni fessées
Le dossier du Conseil de l’Europe
Eduquer sans frapper
Comment élever ses enfants sans les frapper d’O. Maurel

Et vous trouverez ICI toute une sélection de livres consacrés au sujet.

Lire aussi : Non à la fessée, les associations se rassemblent pour militer
Quand bébé dit non

(10 commentaires)

  1. Je ne sais pas. Je comprends l’argument mais voilà mon problème : nos sociétés se sont clairement dirigées depuis une 40taine d’années vers moins de discipline, moins d’autorité envers les enfants. Non seulement les enfants sont moins obéissants, capricieux, infantilisés, mais ils sont vraisemblablement jugés aptes à savoir ce qui est bon pour eux, aptes à choisir, parfois à des âges aberrants… Les conséquences sont claires. On se retrouve avec ces adolescents pourris gâtés qui n’ont jamais connu dans leur vie de vraie opposition ni même de vrais challenges, qui pensent que tout leur est dû, tout cru dans le bec avec le minimum d’effort… Et qui paie le prix, au final? C’est eux. Parce que sans discipline, sans confrontation à la réalité du monde, ils vont payer à l’âge adulte. Exemple : il vient un âge où l’enfant pour qui on paye des cours de piano depuis plusieurs années, ne veut plus en jouer, il préfère tchater sur internet, comme tous les jeunes ados aujourd’hui. Un jour, il va le regretter et qui pourra t-il rendre responsable? Logiquement, lui-même, ou plutôt, le jeune imbécile de 11 ans qu’il était… Merci papa. Quand à moi, j’en ai marre de voir tous ces mômes mal éduqués, qui se comportent à des âges avancés comme des jeunes bébés, qui ne foutent rien à la maison sinon jouer aux jeux vidéo… Ca ne me rassure pas sur l’avenir. Alors moins de fessée, moins d’éducation? Je ne sais pas mais je trouve étrange que la mode soit à débattre de l’utilité de la fessée qui a élevé (pardon mais bien mieux côté disciple) nos parents, grands-parents, arrière grands-parents… au lieu de parler du phénomène actuel de laxisme parental…

  2. Je ne sais pas. Je comprends l’argument mais voilà mon problème : nos sociétés se sont clairement dirigées depuis une 40taine d’années vers moins de discipline, moins d’autorité envers les enfants. Non seulement les enfants sont moins obéissants, capricieux, infantilisés, mais ils sont vraisemblablement jugés aptes à savoir ce qui est bon pour eux, aptes à choisir, parfois à des âges aberrants… Les conséquences sont claires. On se retrouve avec ces adolescents pourris gâtés qui n’ont jamais connu dans leur vie de vraie opposition ni même de vrais challenges, qui pensent que tout leur est dû, tout cru dans le bec avec le minimum d’effort… Et qui paie le prix, au final? C’est eux. Parce que sans discipline, sans confrontation à la réalité du monde, ils vont payer à l’âge adulte. Exemple : il vient un âge où l’enfant pour qui on paye des cours de piano depuis plusieurs années, ne veut plus en jouer, il préfère tchater sur internet, comme tous les jeunes ados aujourd’hui. Un jour, il va le regretter et qui pourra t-il rendre responsable? Logiquement, lui-même, ou plutôt, le jeune imbécile de 11 ans qu’il était… Merci papa. Quand à moi, j’en ai marre de voir tous ces mômes mal éduqués, qui se comportent à des âges avancés comme des jeunes bébés, qui ne foutent rien à la maison sinon jouer aux jeux vidéo… Ca ne me rassure pas sur l’avenir. Alors moins de fessée, moins d’éducation? Je ne sais pas mais je trouve étrange que la mode soit à débattre de l’utilité de la fessée qui a élevé (pardon mais bien mieux côté disciple) nos parents, grands-parents, arrière grands-parents… au lieu de parler du phénomène actuel de laxisme parental…

  3. Parce que moins de fessée égal moins d’éducation ?
    C’est difficile de ne pas fesser surtout quand on l’a été soi-même. Mais nous sommes sur terre pour apprendre, et apprendre à ne pas battre nos enfants, c’est le minimum du minimum de l’apprentissage en éducation, non ?
    C’est vrai expliquer trouver d’autres solutions c’est plus long.
    Essayer de considérer un enfant comme n’importe quel humain de cette planête (ou presque) de 50 kilos de plus que vous et de 20 cm de plus.
    C’est drôle comme avec la stature la vision change. Et le rapport de force aussi.
    mh,

  4. Avant d’avoir un enfant, moi aussi je me disais « une petite fessée n’a jamais fait de mal à personne ». Sans doute parce que j’en ai eu seulement 2 dans mon enfance, l’une que me racontent mes parents et que j’ai oubliée, l’autre dont ils ne se souviennent plus mais qui m’a marquée, parce que j’étais plus agée et je me suis sentie humiliée devant les personnes qui étaient présentes.
    Maintenant que j’ai un garçon et qu’il commence à nous tester (il a 15 mois), je me rends compte que les mots sont bien plus forts, et surtout le ton employé. Un ami m’avait dit qu’une bonne période d’essai avant d’avoir un enfant, c’est d’avoir un chien! ça peut paraître provocateur, mais ceux qui ont un chien et qui savent l’éduquer comprendront ce que je veux dire. Loin de moi l’idée de comparer un chien à un enfant! Mais je veux dire par là que le métier de parent n’est pas inné, et qu’il faut s’entraîner, notamment à se faire obéir. Pas pour le plaisir, mais pour apporter à son enfant 3 atouts indispensables :
    – qu’il soit bien dans sa tête (même les psychologues, pédiatres et puéricultrices sont d’accord sur le fait que ne pas donner de limites à un enfant le rendra malheureux tôt ou tard);
    – qu’il ne se mette pas en danger, par exemple en traversant la rue sans regarder, en mettant la main sur le four ou dans une prise…
    – qu’il soit un petit être civilisé, bref, justement ce qui le distingue du petit animal… qu’il puisse nous accompagner chez des amis sans faire des catastrophes chez eux…
    Savoir utiliser sa voix correctement me semble capital, par exemple :
    – ne pas lui crier dessus tout le temps, sinon il fera pareil en s’adressant à son entourage, et il n’y aura plus de marge pour le « punir » d’une bêtise
    – hausser le ton quand ça s’impose
    – ne pas avertir sans appliquer la punition
    – dire non avec un ton qui ne signifie pas « oui peut-être ».
    En appliquant ce genre de « recette », je pense que les occasions de donner une fessée ne seront pas nombreuses.
    Mais faire un parallèle entre le débat sur la fessée et les problèmes actuels de société est un peu rapide et me semble voué à l’échec car le problème de société et plus global…
    J’ai eu tendance à avoir ce raisonnement avoir de faire mon expérience de parents.
    Désormais, je n’imagine même pas lever un jour la main sur mon enfant, et lorsque je vois sa tête quand je me fâche, je me dis que c’est amplement suffisant!

  5. Bonjour et merci pour vos commentaires.
    Tout ‘abord Milou, je dois dire que je ne suis pas non plus dans le raisonnement pas de coups = pas d’éducation. Bien au contraire, le fait de discuter afin de désamorcer la situation, expliquer à l’enfant pourquoi il est puni (oui je ne dis pas qu’il ne faut pas punir !) ou pourquoi on lui dit non, est signe d’unbe éducation respectueuse. Et je suis persuadée que l’enfant comprendra vraiment mieux que si on le punit en le frappant d’une manière ou d’une autre.
    Pour ce qui est de comparer à avant, c’est délicat puisque l’étude relatée par le Figaro cite que 96% des enfants ont déjà reçu une fessée. Alors dire que les enfants sont moins bien élevés maintenant qu’avant parce qu’on les frappe moins ne tient pas la route.
    A mon sens les enfants sont aussi beaucoup plus confrontés à al société de consommation (marques pour les habits, jeux vidéos, télévision, jouets à gogo, etc etc) et donc ils sont forcément plus demandeurs. Les adultes sont dans la même position, c’est difficile pour nous de ne pas craquer, alors imaginons pour des enfants de 3 ans !
    Mh, apprendre à ne pas frapper c’est en effet un minimum, et surtout apprendre à se faire respecter sans violence !
    Quel parent n’est pas choqué quand son enfant lève la main sur lui ? alors si nous le faisons à notre tour, comment peut-il comprendre que lui ne peut pas le faire ? maintenant et plus tard dans sa vie d’adulte ?
    Guylaine, vos conseils et vos règles sont tout à fait en accord avec les liens que j’ai donné dans la note. Pour le parallèle avec l’animal, j’ai bien compris que vous ne compariez pas, mais en effet si on arrive à éduquer un animal sans le frapper, on doit pouvoir aussi y arriver avec ses enfants 😉
    Bonne journée à vous et merci pour vos récits.

  6. Bonjour à tous, ravie d’avoir été suffisamment provocative pour susciter autant de réactions… Je n’ai pas fait de lien aussi clairs entre les problèmes d’éducation, de comportements et la nécessité ou non, de donner des fessées. J’ai simplement posé la question (« alors moins de fessées, moins d’éducation? Je ne sais pas mais…) en soulignant par la suite que mon vrai problème c’est que l’utilité et la nécessité des fessées soient tant débattues dans nos sociétés et qu’il soit si peu fait mention des problèmes de discipline.
    Sur les fessées : moi même je n’ai pas reçu de fessées, mon père m’a élevé seul et toujours tout expliqué calmement et m’a appris à raisonner. Maintenant : j’étais une fille et une fille très sâge, très facile. A l’inverse, mon père a été élevé dans un cadre très traditionnel. Il a 4 frères et quand l’un, enfant, faisait une grosse connerie, ils payaient tous, mais de façon assez formelle : un par un ils passaient sur les genoux de leur père… Pas d’hystérie, pas de violence incontrôlée ou sadique. Tout çà pour dire 2 choses :
    – ni mon père, ni ses frères ne sont traumatisés ou violents eux mêmes avec leurs enfants, au contraire. Ce sont des gens très doux et disciplinés.
    – Avec 5 garçons turbulents, je ne vois pas comment ma grand-mère aurait fait, et ma grand-mère sait pourtant très bien se faire respecter avec les yeux, l’intonation… c’est une personne qui a beaucoup d’autorité naturelle. Alors je ne sais pas, je n’ai aucune certitude mais il me semble naif, et un peu du genre « nouvelle vague, nouvelle mode » de parler de fessées comme si c’était un abus intolérable fait aux enfants qui en sortiraient nécessairement traumatisés et violents… Ca me fait marrer parce que je trouve qu’une des plus grandes sources de violence chez les enfants vient de ce qu’ils voient à la télé, et aux jeux video qu’ils jouent.
    Par ailleurs: la plupart des psychologues parlent du déclin du rôle du père dans les familles comme une des sources majeurs des problèmes de discipline et d’éducation. Et qu’est-ce que le père représente, aux yeux des garçons surtout : la force. Non qu’il faille nécessairement l’utiliser (et il faut faire tout bien sur pour ne pas en arriver là) mais la seule menace est le plus souvent amplement suffisante. Moi j’ai peur que dans beaucoup de cas, il n’y ait que ça qui marche.
    Dans mon premier commentaire je faisais un lien entre laxisme parental et mouvement anti-fessée parce que je crois que c’est d’autant moins utile d’utiliser la violence qu’on en demande moins aux enfants. C’est facile oui, de dire que la fessée est inutile quand les enfants sont de moins en moins élevé… Voilà peut-être ce que je voulais dire aussi.
    Bien à vous

  7. C’est marrant que c’est au stade de notre société où les enfants semblent le moins disciplinés, obéissants et respecteux, que ce seul vocabulaire soit si peu à la mode, que le débat sur les fessées émerge et fasse tant de bruit… Quand j’aurai vu
    suffisamment de familles, nombreuses (parce que avec un seul enfant, bien sur, c’est du petit lait), dont les enfants, bien qu’ils aient été élevés sans usage de la force du tout sont cependant bien éduqués (participe à la maison, font ce qu’on leur demande naturellement, respecte les règles de société…) alors d’accord, je me soumettrais volontiers. Je suis comme vous, un monde sans violence, juste des mots doux, çà fait rêver. Mais je ne suis pas de ceux qui évangélise la nature humaine ou animale, au contraire même. Voilà j’ai fini désolée je suis trop bavade 🙂

  8. Bonjour,
    Je partage totalement l’opinion de Milou, et c’est pourquoi je voulais ajouter un dernier commentaire pour compléter ma première réaction qui, je le réalise maintenant, ne traduisait pas correctement ma pensée. Le sujet de l’éducation me passionne depuis très longtemps (ma mère a été prof en collège) et j’avais une opinion très arrêtée là dessus, opinion qui a notablement changé depuis que j’ai un enfant. Disons que j’avais l’impression que la fessée faisait partie à part entière de l’éducation d’un enfant. Sans doute parce que j’en ai eu peu, et qu’elles ne m’ont pas traumatisées non plus. Confrontée à mon tour à l’éducation de mon fils, j’ai réalisé que la base de l’autorité est la parole, tant dans son contenu que dans sa forme. C’est peut-être ce qui est ressorti le plus dans mon premier commentaire. Mais je ne suis pas de ceux qui clament que fessée = mauvais traitements. Donner une petite tape sur les fesses 1 fois tous les 3 mois, ça n’est pas comme gifler son enfant tous les 2 jours. De plus, les bébés commencent à s’affirmer très tôt, et je ne pense pas qu’ils sont au début en mesure de comprendre toutes les explications qui accompagnent un interdit. Elever la voix et donner une tape sur la main ne font pas de nous des parents qui battent leur enfant! Le conseil de l’Europe, qui discute en ce moment cette question, doit le faire plutôt par principe de précaution, car il est difficile de définir la frontière exacte des mauvais traitements.
    Ceci dit, ce débat au niveau de l’Europe me fait sourire moi aussi car il ne me semble pas une priorité comparée aux nombreux problèmes cités par Milou. Mais en plus, je vois mal comment une telle loi peut être appliquée. Elle l’est sans doute, puisqu’elle existe dans d’autres pays (peut-être quelqu’un peut-il nous éclairer là-dessus?) Mais franchement, la façon dont les parents éduquent leurs enfants est de l’ordre de la vie privée, difficile à contrôler…
    Enfin, je vais terminer par une chose (désolée, moi aussi je suis bavarde, surtout sur ce sujet!). Je n’ai pas du tout mentionné les « recettes d’éducation » en tant que donneuse de leçon… Je reste très humble vis à vis de l’art d’éduquer les enfants, étant en période d’apprentissage… La première chose que j’ai appris depuis que je suis parent, c’est à éviter de juger trop vite les autres parents. Et bien sûr, en élever un seul, ça doit être du gâteau à côté de 2 enfants et plus. De plus, à chaque âge ses difficultés, et je m’attends à en apprendre encore chaque jour.
    Bref, j’ai été ravie de dialoguer sur ce sujet avec vous tous. J’ai toujours du mal à transcrire à l’aide de mots une opinion sur un sujet qui me passionne, c’est pourquoi je voulais nuancer mes premiers propos.
    Bonne soirée,

  9. Bonsoir et merci pour vos commentaires forts instructifs ! De retour de vacances fort éprouvantes avec mes enfants, j’ai réussi haut la main l’examen de passage, si je n’ai pas craqué là, je ne craquerai jamais 😉
    Bien à vous !

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