Les bonnes idées à piquer aux maternités Québéquoises

600pxflag_of_quebecsvg Au hasard de la vague, je suis tombée sur cet article québéquois, qui donne le palmarès des maternités de Montréal.
Pour commencer, les critères de jugement pour décider si la maternité est « exceptionnelle » sont à mille lieux de ceux de certains journaux français.
Jugez vous-même sur ce tableau, les critères retenus vont de la certification Ami des bébés, au nombre de chambres de naissance (je reviendrai sur ce terme un peu plus bas), les heures de visites, la présence d’une baignoire dans les chambres de naissance, les dernières rénovations, le nombre d’infirmières, d’omnipraticiens ou de gynécologues présents.
Voici quelques idées à souffler à nos maternités, sait-on jamais, que quelqu’un ici nous écoute 😉

A l‘hôpital Lassalle, les futures mamans sont dirigées dés leur arrivée sur leur chambre d’accouchement qui leur sert aussi de chambre de séjour. Point de salle de travail, de salle de naissance, puis de chambre de séjour comme chez nous. Vous arrivez, vous posez votre valise et votre gros ventre, vous êtes chez vous.

Dans cet hôpital, on peut aussi manger pendant le travail (enfin le travail de l’accouchement, pas manger pendant vos heures de boulot, ca c’est plus courant, bref…). Un plateau repas peut-être amené dans votre chambre d’accouchement sur votre demande (bon si les plateaux repas ressemblent à ceux de ma clinique, pas la peine d’insister pour ma part 😉 ).

Si le bébé doit rester hospitalisé et que la maman a « reçu congé » (joli terme), des chambres avec lit double sont mises à la disposition des parents à l’hôpital.

A l’hôpital Anna-Laberge, les chambres d’acouchement-naissance-séjour (expliqué plus haut) sont dotées de….lit deux places pour que le papa puisse passer les nuits avec la jeune maman. Alors celle-là, c’est tellement énorme que jamais je n’y aurai pensé. Vous imaginez en France qu’on se soucie de vous au point de vous offrir un lit deux places pour garder le papa prés de vous ?

Les chambres ont une salle de bains « complètes ». Je ne sais pas ce que désigne le terme « complet » pour nos amis de Québec. Par contre, j’ai accouché en clinique privée et en hôpital public, et j’ai toujours eu une salle d’eau privée. Ca semble être assez courant en France.

Au centre hospitalier Sainte Mary, les chambres de naissance sont dotées de grandes douches avec jets massants verticaux. Par contre, les chambres de séjour semi-privées sont en dortoir. Mais les lits ont été placés côte à côte pour que chaque patiente bénéficie d’une fenêtre en vis à vis.

Dans cet hôpital multiculturel, certains jours les accouchements se font en ….13 langues avec le recours à des traducteurs. La cohabitation se fait en parfaite harmonie.

A l’hôpital Le Gardeur, les chambres de naissance-accou-blablabla ont été relookées pour ressembler à tout sauf à des chambres d’hopital. C’est comme à l’hôtel ! souligne une de leur patiente. Toutes les chambres ont leur salle de bains privée, ainsi qu’un petit lavabo conçu spécialement pour la toilette des nouveaux-nés (C’était le cas aussi pour mes deux accouchements, pas besoin d’aller à la nurserie).

C’est quand même de belles initiatives non ? Vous en avez d’autres sous le coude ? Et en passant, de gros becs à nos lectrices Québéquoises !

(3 commentaires)

  1. Ah, manger pendant le travail ! Je n’ai jamais eu aussi faim durant toute ma vie que pendant le travail de l’accouchement !!!
    Cela dit, ces belles chambres dont vous parlez, ont certainement un prix, plus élevé que chez nous. D’ailleurs, même en France, le confort des cliniques varie d’une maternité à l’autre.

  2. Et bien figurez vous que non ! Je n’ai cité que des hopitaux publics, subventionnés par les contribuables certes (la forme diffère de notre système de santé, mais pas le fond, chacun cotise en fonction de ses revenus). Donc vous ne dépensez pas un dollar canadien quand vous accouchez dans ces établissements (contrairement à de nombreuses cliniques privées par chez nous, avec dépassements d’honoraires à gogo).
    Bonne journée !

Répondre à Eliza Taddei Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *