Lors de la grossesse, la femme doit évitablement la prise de médicaments, certains ayant des effets secondaires qui peuvent perturber la bonne santé du foetus. Avant leur prise, il est vivement conseillé de lire leur notice et de demander l’avis du médecin traitant. Particulièrement les antidépresseurs, notamment les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine.
En effet, ils augmenteraient le risque de malformations congénitales mais aussi celui de l’hypertension artérielle pulmonaire du nouveau-né.
Le magazine « Revue Prescrire » met une nouvelle fois en garde les femmes enceintes traitées pour dépression. Selon une étude, il existe « une corrélation entre la prise d’un inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine par la mère après la 20ème semaine de grossesse et une hypertension artérielle pulmonaire persistante, qui serait six fois plus fréquente chez le nouveau-né ».
Très rare, cette pathologie est lourde de conséquences. Elle peut perturber notamment la circulation sanguine à l’intérieur des poumons et engendrer une insuffissance respiratoire.
Pendant les neuf mois de grossesse, les spécialistes préconisent d’utiliser une médecine plus douce et de ne prendre des médicaments qu’en cas d’extrême urgence. Il faut avant tout penser à la santé du petit bout de choux qui va naître.
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Je trouve ces remarques très « méchantes mamans malades ».
Perso, je souffre de troubles du comportement (TOC et crises d’angoisse), dûe à une insuffisance du thymus d’origine génétique (nous sommes nombreux à être malade dans ma famille).
Sans mes médicaments, je n’ose plus sortir, je me lave les mains 50 fois par jour…
Bref, ma vie devient un enfer !
3 essais de sevrage pendant ma grossesse, 3 échecs !
Les médecins (obstétricien et psychiatre) n’ont jamais vu de terribles dangers après s’être informés, ils leur semblaient même plus dangereux de me voir sous vide médicamenteux !
Parce que quand je ne vais pas bien, je ne mange plus et ma tension s’emballe.
Je n’étais pas la « sale égoïste » de votre billet, je me passerais bien de cachets, mais je ne peux pas, à moins que l’on fasse un jour des greffes de thymus !
Mon fils, j’y pensais, j’étais angoissée pour lui, j’ai lu sur le sujet…
Et finalement, mon fils va très bien !!! Il a pris pourtant des anti-dépresseurs pendant toute ma grossesse.
Pire (au sens de votre article), il est toujours allaité, donc prends toujours d’infimes doses, et tout va bien sur le plan pulmonaire et psycho-moteur (il a 9 mois) !
Bien sûr le risque de complications existe, mais de la même manière que le café ne fait pas toujours faire des fausses couches, les anti-dépresseurs, utilisés sous contrôle médical, ne sont pas des poisons !!!
Perso, j’ai connu trop de mamans, qui, après avoir lu des articles comme ce post, voulait avorter, parce qu’elles pensaient que leur bébé serait « handicapé » à cause d’elle, et d’autres qui ont vécu des grossesses affreuses et des baby-blues infernaux pour avoir cessé un traitement dont elles avaient besoin.
Donc, s’il vous plaît, un peu moins de manichéïsme…
Rappelez l’utilités d’un suivi sérieux suffit, pas besoin de culpabiliser des personnes malades.