La psychose post-partum (ou PPP)

Postpartum_7La psychose post-partum ou psychose puerpérale (ou encore PPP) est la forme la plus grave de la dépression post-natale. C’est une maladie grave mais qui se soigne parfaitement bien et ne laisse pas de séquelles si elle est traitée.

Cette psychose peut se manifester avec des symptômes extrêmement impressionnants comme des hallucinations ou des périodes de prostation totale. Cela peut aller jusqu’aux tentatives de suicides ou d’assassinats du bébé, etc… C’est donc une maladie à prendre vraiment au sérieux le plus vite possible.

Postpartum_8La psychose post-partum concerne environ 1 à 2 femmes sur 1000, cela n’a donc rien de vraiment rare. Cette maladie reste tabou malheureusement, comme si une jeune maman devait forcément resplendir de joie à la naissance de son enfant. Ce tabou est un poids de plus pour les mères qui souffrent de cette psychose.

Le traitement passe parfois par une hospitalisation, cela peut être la seule façon de garantir la sécurité de la mère et/ou de l’enfant. Dans ce cas, chaque fois que c’est possible, on évite la séparation en hospitalisant la mère avec l’enfant. Un traitement médicamenteux important est donné le premier mois, puis un traitement plus léger sur un an permet de consolider la guérison.

Je vous recommande cet extrait des « Maternelles » de France 5, il s’agit d’un entretien avec Myriam Szejer, pédopsychiatre et psychanaliste, sur le sujet de la psychose puerpérale.

J’ai voulu terminer ce dernier billet de cette série, sur une image souriante pour rappeler qu’aussi sévère que soit la forme de dépression du post-partum dont souffre une jeune maman, ça se soigne très bien sans laisser de séquelles, même pas dans la relation avec l’enfant. La vie reprend son cours pour le plus grand bonheur de tous. 🙂

Lire aussi : Déprimée après la naissance, c’est normal ou pas ?
Le baby-blues ou cafard post-partum (CPP)
La dépression post-partum (ou DPP)

 

Photos : Clarita – MorguefileOchignolli – Stock Xchng

(20 commentaires)

  1. La psychose n’est pas vraiment une maladie… c’est un positionnement face au Réel (du monde). Chez l’être humain, rien n’est acquis. Tout doit s’acquérir. Il n’y a pas d’inné.
    Ce dont vous parlez dans votre article ne doit pas porter le nom de psychose. Certes, il y a souvent une souffrance et une dépression qui s’installe chez la mère, suite à la naissance de son enfant. Mais il ne s’agit en rien de psychose.
    Il s’agit d’un état dépressif suite à la séparation entre l’enfant et la mère. La mère n’est plus « complète ». Elle perd au moment de la naissance. Et cette perte réveille la perte originelle que chaque être humain a vécu : la perte du premier objet représenté par la mère et/ou par le plaçenta; et cela au moment de la naissance.
    S’il vous plaît, n’utilisons pas le terme de psychose n’importe comment, même si nombre de théories scientistes l’utilise.
    Un petit article sur la psychose :
    http://david5195.skyrock.com/7.html

  2. Bonjour,
    Vous m’avez mal lue. Les syndrômes dépressifs qui peuvent atteindre une jeune maman après la naissance de son enfant sont de trois ordres :
    – Le baby-blues (ce à quoi vous faites allusion), une forme légère de déprime qui disparait rapidement.
    – La dépression post-partum, plus sérieuse et qui apparait plus tard (de un à deux mois après la naissance).
    – La psychose post-partum, la forme la plus lourde (celle que j’explique dans ce billet), il s’agit bien d’une véritable psychose et non d’un baby-blues.
    Je vous invite à relire mes 4 billets sur le sujet pour comprendre les différences et l’exactitude des termes employés :
    http://www.leblogbebe.com/2007/08/dprime-aprs-la-.html
    http://www.leblogbebe.com/2007/08/le-baby-blues-o.html
    http://www.leblogbebe.com/2007/08/la-dpression-po.html
    et celui-ci.
    C’est parce que, précisément, il ne faut pas tout confondre que j’ai séparé et détaillé les 3 formes de dépression post-partum.

  3. J’ai viens de lire vos trois autres articles.
    Je suis tout à fait d’accord quand vous parlez d’état dépressif suite à un accouchement.
    Cependant la PPP, telle qu’elle est nommée concerne la psychose avant tout. Ce que j’essaie d’exprimer, même si c’est peut-être, maladroitement, c’est le fait que la psychose n’est pas une maladie. Et que madame tout le monde n' »attrapera » pas cette « maladie ». On ne « guérit » pas de la psychose. Ou alors, précisons que l’accouchement peut provoquer le déclenchement de celle-ci. En termes psychiatriques, nous parlerions de décompensation.
    Lorsque le sujet a décompensé, il n’est pas question de guérison. Il est question de création. La personne a la possibilité ou non de constuire son « médicament », son symptôme, finalement, afin de trouver un équilibre apaisant.

  4. Bonjour,
    Je crains que vous n’ayez décidément lu trop rapidement. Je ne peux pas être plus claire et complète que je ne l’ai été sur cette série de billets.
    Il est évident qu’on n’attrape pas une psychose comme on attrape un rhume. Que cela reste quelque chose d’heureusement très rare, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit du troisième aspect des troubles post-partum et qu’il me fallait les présenter. L’absence de réactions à ce billet, en dehors des votres bien sûr, montre bien que nos lecteurs ont parfaitement saisi ce qu’il en était.

  5. ça ressemble franchement à un dialogue de sourds…
    chère Lila Rozé, ne pensez-vous pas que votre attitude à l’égard d’Agami est un peu dure, pour ne pas dire méprisante ?
    elle a le droit d’exprimer un avis différent du vôtre, vous pouvez ne pas être d’accord avec elle, mais vous pouvez quand même la respecter, ne croyez-vous pas ?

  6. Une absence de réaction peut signifier, en effet, que tout a été saisit. Voilà, vous avez exposé une réalité scientifique, réalité contre laquelle l’être humain, s’il n’est pas lui-même scientifique, ne peut rien dire. Et effectivement, vous avez raison car vous avez tout dit…
    Mais le subjectif, lui n’arrête pas de dire, et cela ne cesse jamais. Fort heureusement. Mais j’arrête là, car je pourrais en parler (en écrire) pendant des heures. La différence de points de vues entre nous est bien là. Vous, vous avez tout dit.

  7. Bonsoir,
    Psy > Je suis vraiment très choquée que vous me prêtiez de telles intentions envers Agami ! Je sais que nous avons été en désaccord sur un autre point mais je ne pensais pas que vous profiteriez de ce post pour tenter de le ranimer…
    Agami > Je ne prétends pas avoir tout dit, j’ai exposé les 3 stades de troubles post-partum. Nous sommes sur un blog qui parle du bébé, de la grossesse, de la naissance et de la vie avec le bébé. Il y a bien sûr de la généralisation dans mes billets, c’est inévitable lorsqu’on veut vulgariser des sujets complexes. Nos lecteurs et lectrices ne viennent pas ici pour connaître les millions de thèses qui s’opposent sur la psychose.
    Vous m’avez reproché d’avoir écrit certaines choses, ce que je n’avais pas fait, si vous ne me concédez même pas le droit à me défendre, je le prendrais de fait en tant qu’auteur du billet _et_ accusée.
    Je ne doute pas que vous trouviez sur des forums par exemple, d’autres interlocuteurs qui seront ravis d’entrer avec vous dans le détail de la description de la psychose, de son traitement, de son suivi, etc… Je vous souhaite la plus complète satisfaction dans votre quête.

  8. Décidément, je crois que nous ne nous comprenons pas. Je pourrais vous dire qu’il ne s’agit nullement de quête, et que mon premier commentaire n’avait d’autre but que de relativiser ce qui est dit et apporté comme savoir tout fait. Et peut-être aussi, vous dire qu’il ne faut surtout pas vulgariser ce genre de choses. N’entendez-vous pas ce qui est dit à l’heure actuelle : Les trois-quart des gosses, sont des gosses hyper-actifs (attention, je ne dis pas que vous le dite). Ils sont diagnostiqués comme cela. Je ne m’étalerai pas sur ce « symptôme », mais ce terme a été vulgarisé. il est passé dans le langage courant. Et tout un chacun, l’utilise n’importe comment, et n’importe quand. Je ne suis pas maçon, je me garderai donc bien de parler de la qualité de tel ou tel mastique. Encore que, ce ne serait pas grave. Ici, il s’agit de l’être humain. L’être humain, ne peut être objet d’étude.
    Mais, j’aimerais éclaircir un point, ce n’est pas vous que j’attaque, c’est ce qui est dit, ce que le discours scientifique traduit en justice. Je vous avouerai cependant que je me suis sentie attaquée par certains de vos propos. Enfin, soit, je suis sur votre blog, je respecterai cela et je ne posterai donc plus.

  9. Chère Lila Rozé,
    Vous avez un problème : vous êtes dans l’impossiblité d’entrer véritablement en relation avec autrui, de débattre, de dialoguer, vous êtes seule. Vous ne souffrez aucune contradiction, objection, opposition, car vous les interprétez comme des remises en cause personnelles. Vous vous sentez attaquée, « accusée » (c’est vous qui l’écrivez), vous vous « défendez » (c’est encore vous qui l’écrivez). Quel gâchis !

  10. Bonjour,
    Agami, vous m’accusiez d’utiliser le terme de « psychose » par abus de langage. J’ai tenté, par l’invitation à lire mes billets, de vous faire comprendre que ce terme était justifié. Visiblement, j’y ai échoué, vous restez sur votre position, tant pis !
    Psy > Je ne prendrais pas la peine de vous répondre, j’ai bien trop peur que vous ne m’affligiez d’un autre diagnostic aussi absurde ! 😀
    Ce n’est pas parce que les commentaires de ce blog sont ouverts qu’ils doivent servir de déversoir à toute la frustration qui peut vous envahir. Vous êtes sur un espace public où le respect et l’écoute mutuels sont le minimum exigé.

  11. Je sais que j’ai dit que je ne posterai plus… mais vous en rajoutez une couche à chaque fois. Moi de même, par ailleurs.
    Je cite : « (…)J’ai tenté, par l’invitation à lire mes billets, de vous faire comprendre que ce terme était justifié. Visiblement, j’y ai échoué, vous restez sur votre position, tant pis ! »
    « tenté de vous faire comprendre »… cette phrase est dure. Cela signifie que je n’ai pas compris ce que le professeur a enseigné. Mais sachez que la psychose « déclenchée » suite à un accouchement ne se résume pas à ce que votre « enseignement » dit. Le terme de compréhension est à sens unique. Vous auriez pu utiliser le terme de « partager », « d’échanger » un point de vue etc.
    « vous restez sur votre position, tant pis »
    Tant pis pour qui ? pour moi ? tant pis pour moi…hé bien, je pense que vous ne comprenez rien à ma position, qui d’ailleurs n’en est pas une. D’ailleurs, je suis entrain de me demander de plus en plus ce que vous avez compris, non de la psychose, mais de ce que j’ai voulu exprimer.

  12. Je renonce définitivement à comprendre. Vous m’accusez d’employer un terme à tort puis, sans me laisser le droit de justifier l’utilisation de ce terme, vous vous positionnez en victime. Je suppose qu’il doit y avoir une caméra cachée ou quelque chose de ce genre et que j’en rirais bien quand je saurais tout. Enfin, j’imagine…
    Bonne soirée. 🙂

  13. Vous avez le droit de vous justifier… Et je ne me positionne pas en victime, je réponds à ce que vous dites. Bon, on en reste là…
    Bonne soirée aussi… 🙂

  14. Psy,
    Il me semble que ce billet a un titre « Psychose post-partum ».
    Je ne vois pas de dialogue de sourds, il n’y a que les entendants qui ne comprennent pas le langage des sourds. (Au fait, en passant, je suis bilingue)
    Agami : le terme psychose peut nous choquer mais il faut quand même faire la part entre le baby-blues « banal » et des choses beaucoup plus graves. On peut contester toutes les classifications qui existent, la DSM change au fil des années mais on ne doit pas laisser aller une jeune femme toute seule avec une PPP en lui disant simplement « ma cocotte, çà va passer » ou s’imaginer que celà va se reconstruire tout seul.
    Je ne trouve pas très drole de retrouver des réactivations de psychoses non prises en charge 35 ans plus tard lors d’un nouvel évènement familial grave.

  15. Phrenologue, je suis d’accord, il faut faire la distinction entre un baby blues et une PPP. Dit en passant, il vaudrait mieux faire la différence entre la structure du sujet, et non du diagnostique. Je n’ai pas dit qu’il fallait laisser une femme en souffrance toute seule. Evidemment que cela ne va pas « se passer », et évidemment qu’il faut pouvoir entendre la souffrance de ces mères. Mais il s’agit ici de décompensation psychotique d’un sujet de structure psychotique. Je voudrais insister sur le fait que la psychose n’est pas une maladie qui se soigne très bien. Au moment de la décompensation du sujet, tout bascule. Il faut faire avec.

  16. SOS ALLEZ SUR LE BLOG http:// Djemila-Yamina.skyrock.com j adresse une lertre ouverte a notre chef d etat de ACTE BARBAR que je vie depuis le 6 mars on ma arracher mon bebe de mon sein de 2 jour mis un implan a mon inssu jetter de la mater je join des doc sur ce blog com preuv ;REAGISSEZ SVP

  17. Bonjour a tous! Juste pour vous dire, que je ne suis pas du tout d’accord avec vous agami, j’ai eu une psychose très grave en 2009 et je m’en suis sorti, ça a prit du TPS mais depuis 2010 tout va bien pour moi! Plus de traitements, plus de sensation bizarre et de grosse crises d’hallu. Je revis, je me suis même marier, et j’attends mon premier enfant, biensur pas sans angoisse car quand on a vécu un truc pareil, on a tjrs un peur que ça revienne. Mais croyais moi, c’était bel et bien une psychose, et maintenant tout va bien. Alors je pense que la, ou il y a de la vie il y a de l’espoir!

  18. ah ben c’est fou, j’ai eu moi aussi une psychose très grave en juillet 2009, comme vous cindy, et je m’en suis sorti. Plus de médicament, plus ou très rarement de sensation d’étrangeté ou de délire depuis 2010 et comme vous, je viens d’avoir un petit bébé il y a deux mois. la similitude de nos parcours dans le temps me surprends d’autant plus que vous venez d’écrire ce méssage il y a quelques minute…lila rosé je suis d’accord avec vous, vous aviez bien fais la distinction dès le départ.

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