La dépression post-partum (ou DPP)

Quand on regarde ce splendide tableau de famille du roi Guillaume II des Pays-Bas, on voit que la grande-duchesse Anna Pavlovna de Russie affiche un air bien triste.

J’ignore si elle souffrait d’une dépression post-partum, en revanche, je sais que cette forme de dépression a été identifiée il y a bien longtemps. Hippocrate lui-même en a décrit les symptômes, il y a près de 2500 ans !

Ces symptômes sont classiques de toutes les dépressions : tristesse, anxiété, troubles de l’appétit (anorexie ou boulimie), insomnies, pertes d’intérêt (y compris pour le bébé), sentiment d’incompétence, etc…

Cette dépression post-natale nécessite un vrai traitement. Suivant les cas, des médicaments, une psychothérapie ou les deux associés peuvent être prescrits.

Il est important de ne pas laisser la dépression s’installer. La mère et l’enfant souffrent tous deux intensément et il est impératif d’agir. Une prise en charge rapide permet d’espérer une guérison rapide dont tous deux bénéficieront.

L’entourage a ici aussi un rôle important à jouer en aidant la jeune maman, en l’entourant et surtout, en ne la culpabilisant pas, c’est une maladie et non une faute. Comme pour d’autres dépressions, il ne faut pas dire « Secoue-toi », ce n’est pas approprié du tout.

On a noté les bénéfices apportés par la luminothérapie, d’autant plus intéressante qu’elle n’a rien de contre-indiqué pour l’allaitement. Si le temps le permet, accompagnez la maman et le bébé pour une petite promenade. La marche et le grand air ont démontré depuis longtemps leurs bienfaits. Si le temps ne le permet pas, des lampes spéciales pourront compenser.

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