C’est comme dans les histoires drôles, il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. Je commence par la mauvaise, ça me permettra de finir en beauté…
Sebastiaan Mastenbroek, un universitaire des Pays-Bas, a réalisé une étude comparative sur 2 groupes de femmes bénéficiant d’une fécondation in vitro. Le premier groupe (206 femmes) ne se voyait implanter que des embryons qui avaient été testés au préalable tandis que le second (202 femmes) recevait des embryons non testés. Les taux de grossesse et de naissances viables étaient bien plus importants dans le second groupe. Sans désigner la raison, les chiffres disent clairement que le diagnostic pré-implantatoire diminue fortement les chances de réussite. (source)
La bonne nouvelle maintenant : une équipe de chercheurs canadienne a réussi à obtenir plusieurs grossesses et déjà une naissance en partant d’ovules non matures, c’est à dire d’ovocytes !
Ces ovocytes prélevés ont été portés à maturité en laboratoire, puis congelés, puis décongelés, puis fécondés. Les embryons ont ensuite été transférés et 4 grossesses ont été obtenues ! Une petite fille vient de voir le jour et les 3 autres sont attendues prochaînement.
C’est un immense espoir pour les femmes qui ne peuvent subir une stimulation ovarienne, par exemple toutes celles qui souffrent de kystes ovariens (on estime que cela concerne entre 4 et 12% des femmes en âge de procréer). (source)
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8 bébés en 2 grossesses