L’effet le plus connu de l’ocytocine est l’accélération du travail de l’accouchement chez les mammifères. Mais elle a bien d’autres effets importants : elle agit sur les canaux du sein afin de favoriser la lactation et elle semblerait même favoriser le sentiment maternel.
Une équipe de l’Inserm, sous la direction de Yehezkel Ben-Ari, a découvert que la future maman « informerait » le fœtus de sa naissance prochaîne. Cette information permettrait de préparer le bébé aux difficiles moments qu’il va vivre.
D’après cette étude, sous l’action de l’ocytocine maternelle, les neurones fœtaux sont anesthésiés et donc prêts à affronter le traumatisme ou le manque d’oxygène inhérents à la naissance et aux contractions. L’administration de substances bloquant les récepteurs de l’hormone, en cas de contractions trop précoces par exemple, peut arrêter le travail mais cela empêche également le bébé de recevoir les informations et si, malgré les efforts médicaux, l’accouchement a quand même lieu, le fœtus ne s’y est pas préparé.
L’admnistration lors de l’accouchement, presque systématiquement en France, d’ocytocine de synthèse (Syntocinon) bloque la secrétion naturelle d’ocytocine. Les substances médicamenteuses passant mal de la mère au fœtus, le même phénomène de non-préparation du bébé à sa naissance se reproduit.
Il est trop tôt pour dire si cela peut avoir des conséquences, si les handicaps dûs à des souffrances lors de la naissance sont consécutifs pour tout ou partie d’une administration d’ocytocine de synthèse. Cependant, les résultats de cette étude sont suffisamment pertinents pour obliger les obstétriciens à réfléchir à l’administration de l’hormone.
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Pour un accouchement zen !
Illustrations : Wikipédia & Wikicommons
Attention ! votre intrprétation est erronnée ! Ce n’est pas l’ocytocine de synthèse qui est en cause mais les substances qu’on donne pour EMPECHER LE DECLENCHEMENT DU TRAVAIL, en cas de risque d’accouchement prématuré. Cela est bien expliqué sur le site auquel vous faites référence.
J’avais effectivement fait un raccourci un peu rapide et j’ai corrigé ma note. Cela dit, l’ocytocine de synthèse ne permet pas non plus au bébé d’être informé de sa naissance prochaîne, la transmission au fœtus de cette hormone est bien moindre que lorsqu’elle est produite par la mère elle-même. Les risques sont donc bien les mêmes.
Vous faites un autre raccourci ! ou au moins citez vos sources d’information !
Les derniers paragraphes de votre note n’ont rien à voir avec l’étude de l’inserm.
Les voici :
http://accoucherautrement.free.fr/Ocytocine.htm
http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/vie-1/d/comment-le-foetus-se-prepare-t-il-a-laccouchement_10161/
Le titre de mon billet indique bien que je parle de l’ocytocine et non spécifiquement de l’étude de l’Inserm, je comprends que vous ayez pu vous méprendre. 🙂
je suis d’accord avec Amélie, on ne voit pas bien le rapport entre les deux, je ne comprends pas bien là
Bonjour, merci de votre commentaire.
L’étude de l’Inserm met en relief le danger pour le fœtus de ne pas recevoir les signaux de l’ocytocine naturelle, à cause (dans cette étude) des médicaments destinés à bloquer le travail.
L’ocytocine de synthèse ne parvient pas au fœtus comme l’hormone naturelle peut lui parvenir. Il est donc bon de s’interroger sur les risques que lui font courir l’administration de la première en le privant des signaux de la seconde.