La vérité sur les peluches (fin)

Anna_pap_10 Je vous ai parlé récemment de la taille des peluches susceptibles d’être adoptées comme doudous.

Alors que Françoise Dolto recommandait de donner à bébé de petites peluches, j’ai constaté que mes enfants préfèrent les grandes. Ce ne serait pas illogique, si on considère que la peluche est un objet transitionnel qui fait le lien entre l’enfant et le monde extérieur.

La même remarque peut être faite concernant l’odeur des peluches.

Dans les articles des magazines parentaux, on conseille à la mère d’imprégner la peluche de son odeur. On pense que cela peut rassurer Bébé. Or, dans la réalité, bébé préfère surtout sa propre odeur. C’est pour cela qu’il est déconcerté, allant jusqu’à avoir des problèmes d’endormissement, si on lave son doudou ou le tour de lit.

En fait, c’est cette odeur familière dont la peluche porte l’empreinte qui est le véritable doudou, selon l’expression si bien choisie de la maman, dans le livre Recherche doudou désespérément !

Je vous recommande d’ailleurs ce livre de Dominique Souton qui brosse un portrait amusant de la doudou attitude et des dilemmes du genre laver ou ne pas laver Doudou ? Dans ce livre, les enfants ont des doudous plus ou moins bizarres : bout de tissu, sucette, oreille…

Pour en savoir plus : lire l’excellent essai sur les doudous et la sélection des livres sur le sujet, sur le site de l’Université Lille 3.

(6 commentaires)

  1. Bonjour, Je lis avec intérêt votre article mais je ne peux m’empêcher de penser que la mode « doudou-mania », très en vogue aujourd’hui, ne concerne pas « tous » les enfants ! De nombreux bébés allaités à la demande et longtemps n’ont pas forcément besoin d’un objet dit « de transition »… Cordialement,

  2. Bonjour Sophie,
    Je vous rejoins tout à fait. Mes enfants ont eu des chouchous parmi leurs peluches, bien sûr, mais aucune sur laquelle ils aient fait une fixation. Le chouchou changeait d’une semaine à l’autre, d’une journée à l’autre, voire d’une heure à l’autre.
    Quand je vois l’angoisse qui saisit certains parents à l’idée de perdre le doudou, je me demande qui y est le plus attaché… 🙂

  3. Je suis contente que vous partagiez ma crainte de la doudou-mania. Heureusement qu’il y a des enfants qui ne sont pas concernés ! C’est bon de le rappeler.
    Dans mes notes sur le sujet, je disais aussi que ce fameux objet de transition peut être une voix (de maman…), une chanson, le sein, le pouce, une histoire. Ce n’est pas qu’un objet au sens matériel du terme.

  4. Je ne peux bien sûr pas parler pour Sophie, mais pour ma part, aucun objet (matériel ou non) n’a jamais représenté une telle importance. Il y avait des chouchous, comme nous continuons tous à en avoir même adultes, mais pas de « fixation » même temporaire.

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