Généralement, les parents ont du mal à poser les limites dont l’enfant a besoin pour se construire. Mais il arrive aussi qu’ils disent non trop tôt pour que l’enfant comprenne, ou dans des situations dans lesquelles le petit demande juste à ce qu’on réponde à ses besoins de base : manger, se reposer, dormir, voire jouer (oui, pour un bébé, le jeu, nécessaire à son développement, peut être considéré comme relevant d’une besoin physiologique !
Voici un exemple. Dans la salle d’attente de mon médecin de famille, une maman attend avec un bébé de 9-10 mois dans les bras. Au bout de 10 minutes, le bébé commence à s’impatienter, à pleurer. Sa mère lui dit à plusieurs reprises, sur un ton ferme, voire agressif : non, ne pleure pas ; arrête de pleurer. Le petit se calme juste quelques minutes, le temps d’explorer la texture et le bruit d’une clenche.
Peut-on en vouloir à ce bout de chou ? On ne peut pas dire qu’il fait un caprice ! La salle d’attente est pleine à craquer, il est 18h30. La fatigue de la journée, la faim, la frustration de devoir rester tranquille à l’âge des quatre pattes sont des raisons suffisantes pour expliquer ses pleurs. On ne peut pas exiger d’un bébé de se conduire raisonnablement, comme un enfant de 10 ans (encore que, même les enfants de 10 ans…).
Que faire dans pareilles situations ? Essayer de faire un tour et de revenir (si c’est possible de garder sa place), apporter des jouets, chanter et jouer avec Bébé, prévoir un petit biscuit… Je sais, ce n’est pas facile, mais qui a dit que la vie avec Bébé était facile ?
En effet, c’est pas toujours facile de savoir fixer des limites.
Mais en réalité ce qui rend la chose complexe c’est le regard extérieur (que l’on suppose à tord ou à raison jugeur) qui se pose sur nous à ce moment.
Et quand en plus les 2 parents n’ont pas exactement les mêmes limites de tolérance, alors là ça devient rock’n roll ;oDDD
Merci de votre commentaire ! je ferai bientôt une note sur cette (més)entente entre les parents.
Ceci dit, dans ma note je montrais surtout quand il ne faut pas poser les limites, parce que le problème se pose ailleurs, et dans d’autres termes (Bébé a faim, soif, sommeil, il en a marre…)