Nous savions que ce sont surtout les mamans qui s’arrêtent pour s’occuper bébé, surtout lors de l’arrivée du second. Qu’elles s’arrêtent ou non, les niveaux de satisfaction des mères d’un enfant de moins de 3 ans sont inférieurs à ceux des mères ayant un enfant plus âgé. Après cet âge, la fameuse équation entre famille et travail est plus facile à résoudre, grâce à l’entrée à l’école maternelle.
De plus, l’école soulage les familles aussi financièrement : que les mères aient pris un congé parental ou qu’elles fassent garder bébé par une assistante maternelle, ou à la crèche, le budget de la famille se voit réduire. Autre raison qui explique ce taux de satisfaction : il est beaucoup plus facile de trouver une école qui accueille l’enfant, près du domicile, qu’une assistante maternelle ou une crèche.
Pas étonnant donc que le retour à l’emploi des mères, comme le plus haut niveau de satisfaction déclaré lorsque le plus jeune des enfants est scolarisé, tiennent à l’allègement des charges parentales une fois passé le stade de la petite enfance, mais aussi à la baisse des contraintes financières et organisationnelles.
C’est ce que met en avant une enquête récente de l’Ined. Qui ne manque pas de souligner que la réduction des frais de garde à l’entrée en maternelle explique en partie la reprise d’activité des mères à ce moment là et que, par conséquent, le report de l’âge minimal d’entrée en école maternelle, en débat actuellement, ne serait donc pas neutre en termes d’activité des mères. Ce recul pourrait provoquer un allongement des interruptions d’activité.