Certains antibiotiques diminueraient les risques d’infections urinaires chez l’enfant

L_infection_urinaire La prévention à long terme avec des antibiotiques par voie orale a provoqué une diminution modeste du nombre d’infections urinaires à répétition chez les enfants, c’est ce qu’a pu montrer un essai scientifique.

Comparé au placebo, le traitement qui consistait à prendre de faibles doses de triméthoprime-sulfaméthoxazole tous les jours durant un an a entraîné une réduction de 39% du risque de développer une infection des voies urinaires chez les patients de moins de 18 ans, selon Jonathan Craig, professeur de l’Université de Sydney, et ses collègues.

La réduction du risque était de 19% dans le groupe placebo et de 13% dans le groupe prenant des antibiotiques, ont expliqué les chercheurs dans le numéro du 29 octobre du New England Journal of Medicine.

Les événements indésirables survenus à une fréquence similaire dans les deux groupes, et le risque d’infections nécessitant des antibiotiques autres que ceux pour les voies urinaires a été faible dans le groupe prenant des antibiotiques.

Compte tenu de ces constatations, le professeur Craig et ses collègues ont expliqué qu' »il serait raisonnable pour les cliniciens de recommander l’utilisation de l’association triméthoprime-sulfaméthoxazole chez les enfants à haut risque d’infection ou dont les infections sont graves. ».

L’étude s’est faite dans quatre centres australiens, elle a pris en compte 576 patients de moins de 18 ans qui avaient développé au moins une infection des voies urinaires. Ceux-ci ont pris ou du triméthoprime-sulfaméthoxazole ou un placebo tous les jours durant 12 mois.

L’âge moyen des patients était de 14 mois. Environ 64% étaient des filles, 42% avaient connu un reflux vésico-urétéral, et 71% n’avaient qu’une seule infection des voies urinaires.

Les chercheurs ont conclu qu' »un diagnostic précoce ainsi qu’un traitement des infections des voies urinaires est très important, car de nombreux enfants sont prédisposés aux infections des voies urinaires. »

L’étude n’étant pas approfondie concernant la médication suivant chaque type d’infection, les chercheurs restent très vagues. Mais c’est un bon début.

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