La bronchiolite : le point sur le i

200353919001 La bronchiolite, comme la gastro, est une affaire de saison. Mais faut-il en faire une affaire d’Etat ? Il est vrai que, de la même façon qu’une banale gastro-entérite peut aboutir parfois à une déshydratation aiguë, une rhinopharyngite aussi banale peut coduire à une insuffisance respiratoire aiguë nécessitant une hospitalisation. Mais « peut » n’est pas « doit » ou « aboutit obligatoirement à » !!! Remettons donc les pendules à l’heure : si la gastro passe généralement en quelques jours, sans aucun traitement spécifique, la rhinopharyngite passe également en quelques jours, avec la seule aide du lavage au sérum physiologique (Certes, ce lavage est un véritable exploit qui exige des gestes techniques et une intervention ferme et rapide).

Il faut savoir que tous les nourrissons (95%) sont confrontés jusqu’à l’âge de 3 ans  au Virus Respiratoire Synncytial (nom de code de ce méchant virus responsable de la bronchiolite) mais seulement 20% déclarent la bronchiolite, les autres se limitant à la rhinopharangyte.

C’est ce qu’affirment Jean-Luc Ménardo et François-Bernard Michel, médecins et auteurs d’un petit livre fort intéressant, Les allergies. Idées reçues.

Finalement, j’ai tendance à dire que le bon sens doit nous aider à prendre le recul nécessaire. Et si on faisait du bon sens la résolution 2007, comme le suggère Céline sur le blog Initiales Bébé, en commentant ma note sur Le retour du bon sens.

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