L’abandon anonyme qui est possible en France sous la forme de « naissance sous X » existe en Allemagne sous la forme de berceaux où la maman dépose le bébé sans se faire connaître. Ce dernier système, certains voudraient bien l’implanter au Japon.
Lire l’article de Cyberpresse.
Bien que cela puisse éventuellement éviter certains infanticides, on peut quand même se demander si la lutte contre la baisse de la démographie peut justifier qu’on encourage les mères en détresse à n’avoir que ce recours et à faire un acte aussi lourd sans le moindre soutien.
Photo : Morguefile
Mais le débat est-il vraiment là ? Laisser ces mamans sans soutien ou non ?
Je ne le pense pas. La question est de savoir ce que seraient devenues ces mamans et ces enfants, s’ils n’avaient pas cette possibilité. Et là, je pense qu’on ne peut craindre que le pire.
Il faut que les femmes enceintes qui ne veulent ou ne peuvent pas garder cet enfant, aient un soutien neutre dès la découverte de la grossesse. Abandonner un enfant dans une boîte à bébé est terriblement traumatisant, on sauve l’enfant mais que devient la mère ?
Quand l’enfant grandira, il n’aura, de plus, aucune chance de remonter à ses origines. Il est dramatique de penser que des femmes en soient réduites à utiliser des méthodes du moyen-âge.
si j’ose nuancer, je dirais que la maman doit pouvoir, même ultérieurement, pouvoir demander un soutien.
La première boîte à bébés installée au Japon
Je vous en parlais en février dernier, les débats sur la boîte à bébés qui agitaient le Japon, se sont conclus par l’autorisation d’installer ces trappes. La toute première est installée à l’hôpital catholique Jikei de Kumamoto et sera effective