Le nouveau pôle de périnatalité de l’hôpital Armand-Trousseau (XIIe) a ouvert hier matin. Il se distingue des maternités existantes sur plusieurs points.
Tout d’abord, par ses 12 000 m2 dédiés à l’ensemble des spécialités médicales autour de la naissance.
En second lieu, par son partenariat public-privé. Car ce pôle regroupe des activités néo-natales de cet hôpital, des maternités de l’hôpital public Rothschild et de l’hôpital privé Pierre-Rouquès. Cela permet la prise en charge de 4500 accouchements par an.
Mais le but n’est pas de devenir une « hyper »-maternité, mais de regrouper des moyens et diversifier les possibilités offertes aux parents et aux bébés.
Car une autre spécificité tient à la mise à disposition de six chambres « kangourous » pour les mamans et leurs bébés qui ont des besoins spécifiques en matière de soins. Plus besoin donc de les séparer !
De plus, un petit-déjeuner sous forme de buffet sera proposé aux mamans qui le désirent. Quand on connaît l’isolement des jeunes mamans dans les maternités, on ne peut que se réjouir d’une telle initiative.
L’accouchement peut se faire « comme à la maison », du côté de la maternité des Bluets, déjà connue pour sa politique en matière d’accouchement naturel, ou dans une structure plus médicalisée (type III) pouvant accueillir des grossesses normales ou pathologiques et disposant d’un service de néonatalogie et de réanimation néonatale. La plate-forme technique en biologie, génétique, imagerie et exploration fonctionnelle de l’hôpital Armand-Trousseau complète cette offre de soins.
Une autre nouveauté, mais qui est à venir : la création de chambres pour les papas et d’un espace d’accueil des futurs ou nouveaux parents, prévue pour l’automne.
Sources : Metro, Matin plus du 12 juin et Assistance Publique-Hôpitaux de Paris.
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