L’Allemagne possède un des plus bas taux de natalité dans le monde (1,36 enfant par femme).
En cause, le manque de structures d’accueil, une très forte poussée culturelle selon laquelle les parents doivent rester auprès de leurs enfants jusqu’à l’age de 3 ans (95% de la population allemande le pense), une forte culture de l’allaitement également (80% des bébés allemands sont nourris au sein exclusivement durant leurs 6 premiers mois).
Tout cela n’engage pas les futures mamans à délaisser leur job. Ainsi, 40% des diplômées de l’enseignement supérieur de plus de 40 ans n’ont pas d’enfants.
Le gouvernement d’Angela Merkel ne pouvait pas rester les bras croisés devant une telle catastrophe. Une mesure spectaculaire a été votée en été dernier et mise en place en Janvier 2008 : Le Salaire parental.
Bien qu’on pourrait le comparer à notre Congé Parental, il est bien plus avancé socialement.
Par exemple le salaire parental peut-être pris indépendamment par le père ou la mère, mais surtout, il est rétribué à hauteur du salaire initial du parent ( 67% du salaire net) pendant 14 mois, et dès le premier enfant.
Pour autant, ne crachons pas dans la soupe, le Congé Parental français est une très bonne chose pour les mamans qui ont décidé de rester près de leurs enfants.
Mais avec une rétribution de 536,05 euros par mois maximum, elle est surtout destinée aux ménages aux revenus les plus modestes. Les classes moyennes perdant trop souvent de pouvoir d’achat dans le cas d’un arrêt total, choisissent plutôt un congé parental à temps partiel, ou reprennent le chemin du travail à contre-cœur, quand elles ne peuvent faire autrement.
La vraie liberté serait de pouvoir réellement décider de rester à la maison avec ses enfants ou bien de reprendre un métier épanouissant, mais que cela se fasse par choix, et non par obligation, dans les deux cas.
cette mesure allemande est à mon avis une bonne chose pour les parents qui veulent rester avec leurs enfants.
Mais c’est chagrinant que le but premier soit de relancer la natalité…
Bonjour Atropine,
Et oui, il faut souvent attendre le pied du mur pour réagir , malheureusement…