En France, la norme est que le conjoint accompagne sa femme pour assister à la naissance. Quelquefois, par choix, ou parce qu’il est absent de sa vie, c’est la mère de la maman qui le remplace.
Au Québec, et dans certains pays où l’accouchement à domicile est plus répandu que chez nous, il n’est pas rare d’accoucher au milieu des grands-parents, oncles, tantes ou même amis.
«On respecte la volonté de la future maman pour que les personnes significatives puissent l’accompagner, indique Pascale St-Pierre, porte-parole du CHUQ. Seulement, en cas de complications, les personnes présentes doivent faire preuve de collaboration pour quitter la salle. »
«C’est déjà arrivé qu’il y ait sept personnes, mais cela implique alors une gymnastique pour le personnel médical».
Mireille Villeneuve est une de ces femmes qui ont fait le choix d’accoucher entourées. Pour son premier enfant, ses parents, son frère, sa tante, sa belle-sœur et sa meilleure amie ont été invitées à la rejoindre après la pose de la péridurale.
Lors de la naissance de leur deuxième enfant, l’accouchement a été très rapide. Ses parents, son frère et une tante, la marraine du futur bébé, sont entrés dans la salle d’accouchement en même temps que la gynécologue, au moment des poussées !
Personnellement, je serais incapable de partager une telle intimité avec quelqu’un d’autre que mon mari et notre bébé. D’ailleurs pour la naissance de ma seconde, j’ai apprécié d’être seule avec la sage-femme et mon homme. Alors que pour mon premier, il y avait un obstétricien, une sage-femme, une élève sage-femme, la pédiatre et une puéricultrice !
Mais je conçois qu’on puisse avoir envie d’être entouré de gens qui nous sont chers.
Et vous ?
Je suis d’accord avec toi. Je trouve que c’est un moment assez personnel et pas un spectacle. Si pour une raison particulière on est seul, être accompagné d’une personne de sa famille se comprend mais 7 j’imagine mal.