Des enfants de plus en plus tard

Baby_boy_21days Hier, mercredi 12 mars, c’était la première journée de la fertilité en France.  Le  CNIT a ainsi accueilli le premier salon de la fertilité, avec 15 ateliers inter-actifs, des débats informatifs avec des spécialistes comme le professeur René Frydman . Les questions d’éthique ont aussi été abordées, avec le diagnostic pré-implantatoire.
On se passerait bien d’une telle journée. Si elle a vu le jour, c’est parce que l’infertilité touche de plus en plus de couples. Chaque année, grace à des progrès fulgurants, 19 000 enfants naissent grace à la PMA , Procréation Médicalement Assistée.
10 à 15% des parents consultent aujourd’hui pour des problèmes de fertilité.

La faute ? des premiers bébés de plus en plus tardifs, mais aussi des séparations et des familles recomposées de plus en plus nombreuses, et donc un grand nombre de grossesse passée la quarantaine .
Mais les chiffres sont là, encore une fois, pour nous rappeler une réalité brutale :  La probabilité de conception chez un couple sans problème est de 25 % par cycle à 25 ans, 12 % à 35 ans et 6 % à 40 ans.
De plus, l’incidence des fausses couches est d’environ 15 à 20 % vers 30 ans et atteint 40 % à 40 ans.
En France, les traitements ne sont remboursés que jusqu’aux 43 ans de la mère, car à cet âge, les techniques de la PMA donnent des résultats quasi nuls.
Reste le don d’ovocytes, technique fort peu utilisée en France (300 tentatives en 2005), contrairement aux pays où le don d’ovocytes est rémunéré et ouvert aux jeunes filles nullipares (comme en Espagne). La France hélas n’est pas prête à franchir ce pas.

Lire aussi : L’interview de Laurence Boccolini sur le site 20 minutes

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