Rappel de vaccin or not ?

Rappel vaccin Prévenir la maladie est l’objectif de chaque fournisseur de soins en matière de santé et, heureusement, chaque année, de nouveaux vaccins sont créés pour aider à la prévention des maladies. Mais tous les vaccins immunisent-ils pour la même période de temps ? Et, si non, des injections de rappel sont elles réellement nécessaires pour maintenir une forte immunité ?

Dans le numéro de ce mois-ci du Journal de l’American Academy of Pediatrics, Michael Pichichero directeur de l’Institut de Rochester General Research, basée à l’hôpital général de Rochester à New York, étudie la nécessité médicale des injections de rappel occasionnel pour maintenir l’immunité.

Les rappels de vaccins sont un fait médical bien connu, par exemple un vaccin de rappel contre le tétanos est nécessaire tous les 10 ans pour maintenir votre immunité. Mais, que ce passe t-il si vous ne le faite pas à temps ? « Heureusement, un patient a un certain délai entre le moment où il se fait une plaie et où il est possible de lui faire une injection de rappel », explique le docteur Pichichero.

« Dans ce cas, le vaccin de rappel se fera avant que l’infection tétanique puisse s’établir. Le problème est que ce scénario n’est pas vrai pour toutes les maladies. »

Dans son étude publiée, le Dr Pichichero, parle de l’efficacité des vaccinations de rappel et de la progression de certaines maladies. « Nous avons constaté que pour les infections lentes, comme l’hépatite, la mémoire immunitaire est activée afin de prévenir la maladie après qu’une personne ait été vaccinée et un rappel n’est pas nécessaire. », a déclaré le Dr Pichichero. « D’autres exemples de vaccins qui ne semble pas exiger de rappel parce que le rythme de progression de la maladie est lent sont : la poliomyélite, la rougeole, les oreillons et la rubéole ».

L’étude a révélé, cependant, qu’il existe plusieurs vaccins plus récents qui requièrent d’injections de rappel pour rester efficaces durant toute une vie, cela implique les vaccins contre la diphtérie, les trois types de méningite causée par des bactéries, et le nouveau vaccin pour prévenir le cancer du col de l’utérus.

Alors que l’article a une base scientifique solide et claire, le Dr Pichichero reconnaît que seule une surveillance continue permettrait de déterminer s’il a raison dans son appréciation de la nécessité de doses de rappel de certaines maladies. « Nous ne voulons pas faire face à une épidémie de diphtérie comme cela s’est produit en Russie il y a 10 ans en raison d’un manque de rappel des vaccins pour les adultes», a déclaré le docteur Pichichero.

Source : Rochester General Health System

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