Bébé a 2 ans : comment lui faire respecter les limites ?

Enfant Lorsque l’enfant entre dans la (première) phase d’opposition, nous sommes souvent déconcertés en voyant l’ange de la veille se transformer en petit monstre qui dit non à tout par principe, se roule par terre lorsqu’il est contrarié ou refuse obstinément de faire ce qu’on lui dit de faire (par exemple se mettre dans son siège-auto, au bout des 5-10 minutes où il joue dans la voiture et toute la famille l’attend), se débat et risque de tomber par terre.

En pareilles situations, l’idéal est de rester ferme et bienveillant. Mais l’idéal n’est pas la réalité et il est très difficile de garder son calme au bout de la 101ème fois où Bébé dit « non » (vous aussi, mais il s’en fout) et que toute action (manger, s’habiller, se changer, se coucher, partir…) prend trois fois plus de temps que d’habitude.

Généralement, la diversion peut rester un bon moyen : par exemple, proposer au bébé récalcitrant un autre objet en l’échange de celui avec lequel ne peut pas jouer (dans l’exemple du siège-auto, je propose généralement à mon fils un petit livre ou un autre petit « truc » que j’ai dans la voiture). Un jour, l’objet en question risque de devenir un Carambar, monnaie d’échange avec les « grands » pour qu’ils acceptent de faire ce qu’ils ont à faire !

Seulement, le diversion n’est pas applicable dans certains cas où Bébé fait intentionnellement des bêtises, du genre monter sur la table (alors qu’il sait pertinemment que c’est interdit), dessiner sur ladite table/ le canapé/ par terre, monter debout sur la poussette, jeter son verre par terre et, un truc que je déteste par dessus tout, donner une tape ou cracher (sur quelqu’un, généralement ses parents ou sa grande soeur).

Là, je suis beaucoup moins bienveillante : quand Bébé mord (ses parents et surtout sa grande soeur) ou crache, sur un enfant par exemple, il peut avoir une petite tape sur la bouche – qui ne fait pas mal mais vexe Monsieur. Pour les autres bêtises (je souligne : intentionnées, car on ne peut pas tenir rigueur à un enfant s’il ne fait pas exprès), il reste la solution de la « mise au coin » (pour réfléchir, comme ils disent à la crèche) – alors que, avant que mon fils atteigne l’âge vénérable de 2 ans, je trouvais que « le coin » était une punition vieillotte et inefficace.

Un jour, mon fils m’a mordu très fort et, ensuite, il s’est mis tout seul au coin ! J’ai donc traduit qu’il savait très bien que c’était une bêtise et qu’il devait être « puni » ou « racheter » sa « faute ».

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