Après la majorité des Français, les associations de militantes féministes et les femmes politiques, c’est le tour des gynécologues-obsétriciens de stymatiser le retour trop rapide de la garde des Sceaux sur le devant de la scène politique.
Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) rappelle l’importance du congé de maternité et pointe (avec humour ? ou avec mauvaise foi ?) l’absence du père lors de la naissance de la peite Zohra : selon le CNGOF, « la naissance est un instant merveilleux pour la vie d’un couple » et… « il est souhaitable que le père de l’enfant prenne le congé prévu par la loi. » (Source : La Nouvelle République).
Mais le CNGOF parle-t-il d’une même voix ? Car il y a peine 4 jours le Dr Georges-Fabrice Blum, vice-président du CNGOF, déclarait que la grossesse n’est pas une maladie et qu’il n’y a « pas de contre-indication physiologique » à revenir très vite au travail !! (Source : AFP).
Par ailleurs, Valérie Pécresse, mère de trois enfants, déclare dans Le Monde qu’elle aurait fait la même chose que Rachida Dati, à cause du système tel qu’il est construit. Selon elle, Rachida Dati n’avait pas le choix, or, « la liberté des femmes est d’avoir le choix ».
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