En France, 7 % des femmes accouchent prématurément, c’est-à-dire avant 37 semaines de grossesse. La prématurité peut avoir de lourdes conséquences sur bébé. Certains survivent et grandissent normalement mais d’autres gardent des séquelles et pour certains malheureusement l’issue en est fatale. Alors peut-on éviter une naissance prématurée ? Une étude unique en France, intitulée Premeva, essaye de comprendre si il peut y avoir un lien entre une infection vaginale chez la femme, la vaginose bactérienne, et un accouchement avant terme. Les chercheurs en établissant ce lien, et grâce à un traitement antibiotique, espèrent réduire ainsi le risque de grande prématurité.
L’étude consiste à faire subir un test de dépistage aux femmes enceintes, pour la vaginose bactérienne. Un test qu’elles peuvent réaliser elle-même dans un laboratoire, mais avant 14 semaines de grossesse, afin que le traitement puisse commencer dés le premier trimestre, si nécéssaire. D’ici 2010, l’équipe des chercheurs doit dépister 80 000 femmes enceintes, pour inclure 3000 d’entre elles, porteuses de la vaginose, afin qu’elles puissent participer à l’étude, et tester l’efficacité de la prescription d’antibiotiques. En France, en moyenne, 30 % des femmes enceintes font le test de la vaginose. Pour ma part j’ai effectué ce test pour ma deuxième grossesse, mais bien largement après les 12 semaines, car mon médecin me l’avait proposé. Par contre pour le premier on ne m’en a absolument pas parlé.
Pour plus d’informations sur cette étude : http://premeva.free.fr/