Le déni de grossesse fait la une de tous les journaux ces derniers jours, avec notamment l’ouverture du procès de Véronique Courjault, accusée d’avoir assassinée ses trois enfants. Nous avons déjà fait allusion au déni, à travers des faits réels. Mais pas en détails. Il concerne pourtant entre 800 et 2 000 femmes par an en France ! Il existe deux cas de déni. le déni total. La femme se rend compte de sa grossesse au moment de l’accouchement, contrairement au déni partiel, où la grossesse est « apprise » avant le terme. Chaque année, 1 à 3 cas de déni est constaté pour 1 000 grossesses. Il n’existe pas réellement un profil des femmes qui subissent le déni de grossesse. Cela peut-être dû à leur très jeune âge, à la prise de drogues, ou aussi à des troubles psychologiques. Mais pas seulement. C’est un tort de penser que le déni touche uniquement ce genre de profil. Il peut aussi concerné des femmes mûres et tout à fait insérées socialement. Des femmes ayant déjà des enfants…
Et c’est ce qui rend le déni de grossesse encore plus difficile à comprendre. Chez les femmes ayant déjà des enfants, le déni peut-être l’enfant de trop et qu’elle n’aurait pas souhaité par exemple ou une grossesse occasionnée juste après l’accouchement, et non prévue.
Lors d’un déni, la grossesse est invisible. Comment cela peut-il être possible ?
Le foetus se place dans l’utérus en position allongé et non en position foetale. Il n’y a aucune prise de poids, aucun mouvement perceptible de l’enfant. Quand la femme constate qu’elle a mal au ventre ou des nausées, il est déjà trop tard. Elle sera déjà certainement en train d’accoucher seule, dans un coin. Après l’avenir de l’enfant reste incertain et tout dépend du comportement de la maman. Certaines femmes auront l’instinct de protection et d’autres malheureusement laisseront mourir ou chercheront à tuer l’enfant.