Là c’est un coup de gueule que je vais donner. Je suis maman à plein temps comme certaines d’entre vous, et j’en ai plus qu’assez d’entendre, si j’ai le malheur de dire que je suis fatiguée : « et tu imagines si tu travaillais, en plus ! ». Pourquoi ? Être maman n’est pas un travail ? Je suis debout à 7h du matin, souvent je ne me couche pas avant 23h, la sieste de Bébé-chan si petite soit elle, me sert à faire le ménage, mais à part ça je me la coule douce…
Il est vrai que les mamans faisant les 3-8 à la chaine ne sont pas en reste niveau fatigue, tout comme les autres d’ailleurs. Mais ça n’est pas pour ça que les mamans à la maison sont chanceuses face à la fatigue.
J’ai décidé de ne pas avoir de parc pour mettre ma cacahuète, et c’est mon choix, ce qui fait que depuis que monsieur a décidé de se déplacer seul, que ce soit à 4 pattes il y a déjà de cela quelques mois ou en marchant depuis 1 semaines, je suis derrière. Un enfant en bas âge qui ne va pas à l’école ni chez la nounou ça n’est pas forcement facile à gérer. C’est pour cela qu’il existe des nounous d’ailleurs, comme quoi garder des enfants c’est un travail. Et pour la pause café, mieux vaut ne pas y compter !
Bien sûr, c’est un bonheur de pouvoir voir les premiers pas de nos amours, entendre leur premier mot, toutes ces petites choses si importantes et qu’il est si facile de louper quand on est une maman qui va au bureau. J’aime mon statut, mais est-ce pour autant que ce n’est pas difficile ?
Avec cette note j’aimerai seulement que les personnes qui ont l’habitude de prononcer ces mots réfléchissent 5 minutes et se disent « ha oui, peut être que… », et faire un petit hommage aux mamans qui comme moi s’occupent de leurs cacahuètes à plein temps.
Je suis maman au foyer, et je ne me roule pas les pouces moi non plus.
Si les premiers mois, les fréquentes siestes de fiston me laissaient une bonne marge de manoeuvre pour faire les tâches ménagères, voire m’offrir un peu de temps à moi, maintenant qu’il trotte, je confirme, c’est dur de suivre.
Fini le repssage devant le bébé immobile dans un transat, je ne peux faire ça que pendant sa sieste, pareil pour la vaiselle.
Heureusement, pour le ménage, on a trouvé un système D avec son papa, on lave l’appartement en 2 étapes, surveillant à tour de rôle le baladeur.
Et justement, le surveiller, c’est un vrai métier, encore que maintenant, il est stable et s’assagit, mais à une époque, j’en arrivais à stresser d’aller aux toilettes, laissant la porte ouverte pour surveiller mon cascadeur…
Evidemment, on me dit souvent que je fous rien, disons surtout que je ne gagne rien car si c’était les enfants de quelqu’un d’autre que je gardais, j’aurais droit à une paye…
En général, quand on dit ça, ça calme certaines langues de vipère !
Moi si je devais garder bébé à temps complet, ce serait plus une fatigue psychologique que j’aurais ^^
Après je pense qu’on peut pas comparer les fatigues, quand on travaille à temps complet à l’extérieur, on est aussi obligées de faire les courses et le ménage de la maison, en dehors des heures de boulot de la journée, et avec bébé dans les pattes également 😉
Cela dit je comprends tout à fait que ce soit fatigant de garder les enfants à la maison, ce n’est pas « rien faire ».
Vous êtes particulière dans votre genre, pourquoi vous excusez-vous d’avoir fait ce choix? Vous avez la chance de pouvoir rester à la maison, soyez-en heureuse!
J’ai actuellement la chance d’être en congé mater -assez long, puisque c’est mon 3ème enfant, donc 6 mois à la maison. certes, ce n’est pas de tout repos, et je ne m’accorde pas beaucoup de pause-thé, ni guère de temps pour moi toute seule.
Mais, hé, franchement, je ne peux pas dire non plus que je suis aussi fatiguée que lorsque je travaille, faut pas exagérer! Et quand je suis en déficit de sommeil parce que l’une ou l’autre de mes filles dort mal, je ne suis pas obligée d’assurer le lendemain au travail, je peux lever le pied sur les activités ménagères!
Alors si on me dis : « et tu imagines si tu travaillais, en plus ! »alors ouais, je me marre et ajoute que oui, j’ai BEAUCOUP de chance de pouvoir rester à la maison avec mes petits.
Tu me fais doucement rigoler avec ton désir de légitimer ton choix par la difficulté qu’il représente à tes yeux: tu n’as rien à te reprocher, pas même de faire le choix d’avoir une vie plus douce -et plus saine pour tes petits- que tes copines qui vont bosser. A +
J’ai la chance de pouvoir faire un travail relativement cool, avec des horaires flexibles et une ambiance bonne enfant. Je pense sincèrement que ma femme, qui s’occupe toute la journée de notre enfant en bas age fait un « travail » bien plus fatiguant (nerveusement et physiquement) que le mien. Le propos ici n’est pas de faire un « concours » de l’occupation la plus fatigante mais plutôt de faire prendre conscience a certains que, oui, s’occuper d’un petit bout a longueur de journée est un travail, un travail a temps plein souvent et qu’il ne faut pas le dévaloriser pour autant parce que ça ne paie pas en euros.
Irina je pense que nos bébés se ressemblent : j’ai une tornade à la maison !
Liloo, je ne comprends pas vraiment votre agressivité. comme le dit Nicolas, cette note n’est pas pour faire un concours de qui travaille le plus mais plutôt pour expliquer à certains que « non une maman à la maison ne se la coule pas douce ».
par ailleurs je ne m’excuse en rien concernant mon choix (qui n’en est pas un mais plutôt une conséquence de notre expatriation).
Et j’aime mon métier de maman plus que tout. Le fait de pouvoir voir grandir mon petit cœur à tout moment est magnifique mais ça n’est pas pour autant que je n’apprécierai pas de temps en temps une pause café ! 🙂
C’est , on pourrait dire un sujet de société… je fais partie de la grande proportion des femmes « »actives » » ayant un travail.
Après malgré un poste largement en dessous de mes compétences, je m’accroche quand même, pourquoi? car déjà dans les années 80 les femmes -comme ma maman-était bien souvent montrée du doigt et jugées: on peut- entrendre souvent: ‘elle se plaint parfois, mais si elle préférait elle pouvait bosser!?…sauf que là l’époque encore, cela paraissait naturelle qu’une femme se dévout à la famille-noble tâché certes…mais de plus de plus la mentalité des hommes (et des femmes dailleurs) changeant, plus de partage des tâches est envisageable, donc non sans de nombreux réajustements nécessaires -la vie socaile d’une femme – son épanouissement sur le plan prof et privé semble nettement plus à notre portée…à chacune de savoir , si elle compte faire quand me^me parti de ce monde de plus en plus compétitif ddu monde du travail….ou ne préfère pas plutôt avoir une vie sociale possible tt de même dès l’enfant à l’école, et se consacrer à tps plein au foyer afin de permettre à son mari de s’investir plus largement à sa vie proffesionnellle (cas de cadre sup par exmple-la plupart du tps)..au risque que chacun vive un peu chacun de son côté!…
Je me retrouve dans cet article et dans vos commentaires ! Mais je ne suis pas une Maman, mais un Papa à plein temps 🙂