Vous êtes dans la salle de naissance et vous écoutez le son du marteau piqueur dans le mur de la chambre attenante. Un sketch de Monty Python ? Non, la réalité de mon troisième accouchement ! Car la maternité où j’ai accouché était en travaux (comme c’était déjà le cas pour mon second, sauf que marteau piqueur et perceuse étaient un petit peu plus loin) ! Alors, pour l’accouchement zen et l’application des cours de relaxation, on repassera…
En cause : l’obligation de remettre régulièrement les chambres aux (nouvelles) normes, exigeant des travaux par « tranches » de quelques chambres, ainsi que la hausse de la natalité qui entraîne une pénurie de lits disponibles.
Et ma maternité n’est pas la seule, bien sûr, à être en travaux (je mets en garde les primipares !). Voici une annonce que je viens de lire dans un journal à propos d’une autre maternité, située à Narbonne (je compatis pour les jeunes mamans), et plus petites que celle où j’ai accouché :
« Les Narbonnais étaient invités hier à visiter la maternité de l’hôpital qui, après vingt ans d’existence, vient d’être renovée. 1,5 M euros pour des aménagements intérieurs et 580 000 euros pour des équipements. Difficulté de cette rénovation qui a duré 14 mois : continuer l’activité pendant les travaux. » (source : Midi Libre, 6 décembre 2009).