Mon accouchement (1)

Me voici de retour avec ma petite fille de 3 kilos, après un bref séjour à la maternité (3 jours), dont je vous parlerai en détail lors des prochains billets.

Je commence par vous parler de mon accouchement. On y trouve quelques « caractéristiques » classiques pour les pratiques obstétricales en France,  dont certaines sont discutables (déclenchement, pour terme, par administration d’ocytocine (Syntocinon) et rupture artificielle de la poche des eaux), d’autres ont été choisis (la péridurale, que j’ai souhaitée, et que de toute façon était préférable car en cas de déclenchement les contractions sont plus fortes, d’autant plus qu’on est clouée au lit, avec la perfusion et le monitoring).

Mais ces aspects ont été complétés par des points positifs qui, pour moi, l’ont emporté sur les points négatifs : j’ai pu faire mon travail sur le côté (gauche) – et je témoigne : c’est vraiment la position magique, permettant de faire descendre plus rapidement bébé dans le bassin, de diminuer l’intensité des contractions et, de manière générale, d’être simplement mieux installée, plutôt que sur le dos, avec l’estomac et l’utérus qui compriment le diaphragme et, en ce qui me concerne, empêchent une bonne respiration – moi j’ai carrément du mal à respirer couchée sur le dos) ; la péridurale a été bien dosée et j’ai gardé la sensation des contractions pour pouvoir pousser et sentir bébé descendre.

L’expulsion a été faite en position gynécologique classique, mais cela a permis à mon gynéco de bien doser les risques et bénéfices d’une épsio… qu’il a finalement décidé de ne pas pratiquer.