La poche des eaux désgine les membranes ovulaires (amnios et chorion) qui contiennent le liquide amniotique dans lequel bébé baigne jusqu’à l’accouchement. Ce liquide a de nombreuses propriétés de protection de l’enfant : contre les écarts de température, les infections, les chocs extérieurs.
Constitué d’eau et transparent, le liquide amniotique contient également des cellules du fœtus (amniocytes). Son volume augmente progressivement au cours de la grossesse, pour arriver à 1 litre et demi en fin de grossesse. Il est fabriqué par les membranes qui entourent le fœtus mais contient également de l’urine du fœtus et du liquide provenant de ses poumons.
Constamment renouvelé, le liquide amniotique est avalé par le fœtus puis éliminé par ses urines.
Au moment de l’accouchement, ce liquide s’échappe, après la rupture de la poche des eaux (amnios), qu’elle soit spontanée ou provoquée, ce qui permet ainsi la lubrification des voies génitales facilitant le passage de l’enfant à travers celles-ci. Généralement, la rupture de la poche des eaux marque une accélaration des contractions.
Beaucoup de futures mamans ont peur de ne pas reconnaître la rupture de la poche des eaux. Mais, si la rupture est franche, c’est tout de suite une mer qui s’écoule – c’est quand même un litre et demi de liquide ! Et, s’il s’agit d’une fissure, la perte sera moins spectaculaire, mais continue.
Souvent, le travail est déjà commencé lorsque la poche des eaux se rompt.