Virginie Pradel vous parlait ici d’une étude montrant que les femmes enceintes atteintes de sclérose en plaques (SEP), maladie inflammatoire du système nerveux central, n’auraient pas plus de problèmes pendant la grossesse ou des risques d’accouchement par césarienne par rapport aux autres femmes ne souffrant pas de cette maladie.
Une nouvelle étude, publiée dans le Journal of Neurology Neurosurgery and Psychiatry, va même plus loin : une grossesse, avant ou après le diagnostic, ralentirait la progression de la SEP.
L’étude a mis en évidence le fait que les femmes n’ayant pas eu d’enfant après que la maladie se soit déclarée ne pouvaient plus marcher seules après une période de 8 à 10 ans en moyenne alors que, chez celles ayant eu un enfant, cette moyenne était de 21 ans. En tenant compte de l’âge des femmes dans l’analyse des résultats une différence de 39% persistaient.
Cependant, d’autres études sont nécessaires pour vérifier ce résultat car il est possible que les femmes sévèrement atteintes par la SEP évitent une grossesse.