Le CHU de Bordeaux est débordé par le nombre d’accouchements. Le mouvement de grève des gynécologues-obstréticiens dans les cliniques occasionne des bouchons. Ce week-end, plus de 35 accouchements ont eu lieu. Soit une hausse de 50 % par rapport à une période normale. Le CHU de Bordeaux a donc demandé des renforts de médecins pour faire face à la situation. Mais si la grève continue et est prolongée, le CHU pourrait être saturé. Les gynécologues obstétriciens libéraux ne sont pas satisfaits de l’amendement voté dimanche au Sénat pour améliorer leur couverture assurance qui ne les protège pas assez face aux poursuites judiciaires.
Cependant, le mouvement de grève n’est pas suivi partout avec la même intensité. A Paris, le problème est donc moins important.