La péridurale qui fait tant parler d’elle, peut-elle être évitée ? En lisant les commentaires de ma note sur les positifs et les négatifs de la péridurale, ont comprend que oui ! Vous êtes plusieurs mamans à avoir tenté la grande aventure de l’accouchement sans péridurale. Pour ma part et sans m’attirer la foudre des autres mamans, je ne peux qu’être admirative. Alors voilà, j’ai cherché quelques infos pour savoir comment nous pourrions éviter la péridurale ou en tout cas connaître quelques petits conseils pratiques, ça rassure toujours !
Si le taux de péridurale augmente, je pense que les mamans sont de plus en plus nombreuses à essayer de tenter l’aventure sans péridurale, à cause des risques et des inconvénients que cette dernière occasionne. Alors comment font-elles ? Voici quelques petits conseils :
– Suivre des cours de préparation à l’accouchement spécialisés dans la gestion de la douleur comme le yoga, la sophrologie ou l’auto-hypnose.
– Rester le plus longtemps chez soi !
– Travailler son mental ! Savoir que les contractions ça fait mal, ne pas se crisper mais au contraire se détendre en s’étant préparer à la douleur.
– Prendre un bain, quand les contractions commencent à devenir assez douloureuses et si vous n’avez pas de baignoire, opter pour une douche bien chaude.
– Manger et boire avant de partir à la maternité. L’idéal étant un petit plat de pâtes ! Eh oui, pour accoucher il faut prendre des forces.
– Essayer de conserver sa mobilité une fois arrivée à la maternité.
– Exprimer son choix au personnel médical !
Si d’autres mamans ont des astuces, elles sont les bienvenues !
Accoucher dans un lieu ou elle n est pas proposée…
exprimé sont choix au corps médical n’est pas suffisant
la pression est courante et largement documenter
demander au tiers qui vout accompagne (le pére , votre propre mére etc) de faire barage pour proteger votre choix. Poliment et gentillement of course.
demander la liberté de mouvement, avoir conscience du mécanisme hormonal en cours dans l’accouchement et les besoin de ce mécanisme
avoir un liens fort avec qui vout accompagne pour preserver votre bulle
s’ecouter dans ses besoins:
de la chaleur?
on a faim (manger, donc, car la faim est anti thétique avec le mecanisme hormonal en court).
envie d’un bain? et hop, plouff plouff
etc…
envie d’un massage? de point de digiponcture? avoir des « outils » avec le proche qui est là… en fonction de qui on est et de ce qui constitue sa nature profonde
je ne parle pas de mon expérience perso mais :
se faire masser le bas du dos par chéri
varier les positions pendant le travail …
Bon, je me répète, mais si cela permet d’aider quelqu’un: pour moi, la recette magique étaient les cours de chant prénatal (se concentrer sur la respiration et des sons graves lors des contractions, comme on crie de toute façon, autant faire joli 😉 + un bon bain + massage dans le dos, puis accouchement à quatre pattes … et puis un projet de naissance pour lequel les sage-femmes présentes m’ont vraiment soutenu à 100 %. Bonne chance à toutes les mamans qui accouchent bien-tôt !
mon ressenti, les grossesses devraient etre suivies avec une sage femme uniquement, une seule personne rassurante qui nous accompagne comme une mere jusqu’à la délivrance. Et dans cette relation nait la confiance et l’envie de faire simple.
Je pense que la péridurale soulage les mamans qui ne sont pas assez entourée, rassurée, mentalement prete à faire la démarche vers la vie. ca n’engage que moi !
Merci de vos conseils. Je ne suis pas enceinte pour l’instant mais je pense effectivement que la préparation est très importante comme le disait Silvia avec le chant prénatal, que je ne connais pas particulièrement, j’en parlerai donc bientôt pour le faire connaître car je ne dois pas être la seule. Et l’entourage compte beaucoup, ça j’ai pu m’en apercevoir avec mon 2ème accouchement.
« Je pense que la péridurale soulage les mamans qui ne sont pas assez entourée, rassurée, mentalement prete à faire la démarche vers la vie. ca n’engage que moi ! »
Heureusement que ça n’engage que vous!
J’ai accouché de mon premier enfant en février dernier. Avec un beau projet de naissance, une préparation axée sur la gestion de la douleur pour un accouchement sans péri, dans une maternité qui prône largement les accouchements physiologiques, avec une SF qui m’a soutenue à fond.
Néanmoins, il y a plusieurs éléments à prendre en compte :
– partir le plus tard possible à la maternité, c’est bien beau, mais quand on habite à 45 mn (ou 2h à l’heure de pointe) de la maternité la plus proche, ça complique les choses.
– Et puis évidemment la douleur qui est différente selon chaque femme.
Je ne suis absolument pas douillette, et pourtant, malgré la respiration, les massages, l’acupuncture, la digiponcture, la marche, le bain dans l’immense baignoire, rien ne fonctionnait.
Je restais malgré tout totalement zen, je n’ai d’ailleurs jamais poussé le moindre cri, alors même que la douleur devenait intolérable.
J’ai vomi, vomi et revomi, et à un certain moment, j’ai senti que mon corps ne suivait plus, malgré mon calme et ma volonté d’aller au bout sans anesthésie.
J’ai donc demandé une péridurale, mais comme c’est déjà le cas quand je vais chez le dentiste, je n’ai pas été anesthésiée.
J’ai malgré tout tenu le choc en continuant les exercices de respiration, les massages etc, mais j’aurais donné n’importe quoi pour être soulagée.
Bref, pour le suivant, je recommencerai avec le même projet de naissance, avec la même volonté, et on verra bien ce qui se passe.
Mais quand je vois qu’une de mes amies qui est la pire douillette de la terre, qui est à l’article de la mort quand elle a un rhume, et qui a accouché de ses deux enfants sans péridurale (pour cause d’accouchement de nuit dans un hopital qui n’a pas d’anesthésiste de garde…) et sans la moindre douleur, je me dis vraiment que les douleurs sont totalement variables d’une femme à l’autre, de la même façon que par exemple pour la grossesse, certaines ont des nausées, d’autres pas, etc…
Bonjour,
– aller le plus tard possible à l’hôpital (quand on bloque trop la salle de travail ils mettent de l’ocytocine dans la perfusion et les contractions sont plus douloureuses)
– demander à pouvoir respirer de l’oxygène normal dans un masque (le mari le tient à 10cm pour que la maman puisse respirer dedans quand il y a une contraction – respirer un tout petit peu cela suffit, pas besoin de faire comme dans les cours de gym. Respirer juste un peu est intéressant quand la sage-femme dit qu’on peut encore pousser… encore, encore, encore… Respirer de l’oxygène permet d’avoir moins de crampe, du moins la douleur de la crampe dans le ventre, c’est le principe de la course à pied
-ne pas bloquer sa respiration (car sinon on est obligé de respirer beaucoup ensuite) et souffler doucement comme si on soufflait une bougie
– penser que notre petit bout est avec nous et que lui aussi se mobilise pour que nous puissions le voir…
– si la douleur existe elle a du sens car nous allons bientôt voir notre bébé et dès qu’il est sorti, la douleur disparait remplacée par pleinde bonheur. C’est quand même plus motivant qu’un calcul ou qu’une rage de dent qui font aussi extrêmement mal.
Comme cela on peut tenir longtemps